La Culture, de l’Ile du Chenail à la Place des Pionniers

La Culture, de l’Ile du Chenail à la Place des Pionniers

L’été dernier, l’expérience de l’espace éphémère Green Beaver, un peu plus loin à l’ouest de la rue Main, s’est avéré un succès que les gens ont bien apprécié, selon l’agent de projet Jean Sirois. «Nous avons pu rassembler plus de 500 personnes qui ont participé à une soixantaine d’activités pendant sept semaines de programmation, en plein durant la pandémie de la COVID-19.» Il a ajouté que grâce à une présence sur Facebook, on aura rejoint 15 000 personnes de la région qui ont pris connaissance de ce qui s’est passé au centre-ville. «Ne serait-ce que ça, a dit Jean Sirois, il y a une valeur indéniable à ce projet.»   

Le comité, qui aimerait bien poursuivre l’expérience de cet espace éphémère, envisage d’aller encore plus loin en 2022 en aménageant un autre lieu de rassemblement, cette fois à la Place des Pionniers. Le défi qu’on doit relever, selon Jean Sirois serait de la rendre plus visible et plus accessible. «Cet espace-là se trouve enclavé par son aménagement actuel, qui fait en sorte qu’on ne peut pas voir ce qui s’y passe, ni de la rue Main, ni du boulevard du Chenail, tant à l’intérieur de ce parc, que sur la scène qui s’y trouve.» On veut donc ouvrir l’espace, l’aménager dans le concept d’un théâtre, avec des chaises et des tables en bordure de la scène. «Les gens pourraient se rassembler, voire se rencontrer pendant et après des représentations, prendre un lunch ou un café. L’idée, a affirmé l’agent de projet, serait de retenir les gens sur place et les inciter à avoir davantage d’activités.»   

Mais ce n’est pas tout, puisqu’on veut créer un corridor pédestre entre la Place des Pionniers et le Centre culturel du Chenail. Entre autres choses, il s’agirait de créer des symboles représentant le théâtre, la danse et la musique sur la clôture qui ferme la Place des Pionniers, le long du boulevard du Chenail. Ainsi les gens qui passent devant l’espace pourraient reconnaitre qu’il s’agit d’un lieu voué à la culture. Pour ce qui est du corridor reliant l’ile au centre-ville, il serait tracé à l’aide de symboles de pas sur le trottoir du boulevard, avec une traverse de la chaussée vers la rue Race.   

Une question s’impose. Combien cela va-t-il coûter et mieux encore, on prend l’argent où? La réponse de l’agent de projet Jean Sirois: «Pas de coûts majeurs. Le secret du développement économique réside dans les partenariats publics- privés. Il va de soi, a-t-il conclu, que lors de la prochaine rencontre du comité de citoyens, on va identifier, mettre sur papier l’aménagement qu’on aura imaginé et que c’est comme ça qu’on pourra identifier les coûts reliés au projet que l’on va proposer.»   

Partenariat public-privé? C’est ici qu’entre en scène la mairesse de Hawkesbury. Paula Assaly était parmi les participants, le 15 novembre, à la dernière réunion (en personne) du comité de citoyens. «La Ville a le rôle d’appuyer et d’apporter de l’expertise au comité de citoyens, qui cherche à relier l’Ile du Chenail en passant par le boulevard du Chenail, traversant la place des Pionniers pour atteindre la rue Main, a-t-elle expliqué. Il y aurait collaboration avec la Ville à savoir quelle serait la meilleure façon de s’y prendre pour utiliser un gabarit, quelle serait la meilleure qualité de peinture pour faire ce travail.» 

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