Les éducatrices du CPE de Grenville sont membres de syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Les journées de grève de cette semaine seront les quatrième, cinquième et sixième journées d’un mandat qui en comprend 10.
Le principal objet du litige entre les parties est le salaire, qui n’a pas suivi l’augmentation du coût de la vie, selon Dominique Langevin. Il déplore le fait que les montants des augmentations proposées par le gouvernement, qui circulent dans les médias, ne sont pas suffisamment contextualisées. Par ailleurs, les éducatrices déplorent le fait que le gouvernement semble prioriser l’embauche d’éducatrices non-qualifiées afin de combler les postes vacants, ce qui a pour effet de réduire la qualité des services offerts.
«Nous avons besoin de plus de ressources. Nous avons besoin de plus d’éducatrices qualifiées. Le gouvernement ne cesse d’augmenter notre charge de travail sans nous donner les ressources nécessaires pour l’accomplir», de plaider Sofia Moura. Néanmoins, les éducatrices semblaient optimistes par rapport à l’avancement des négociations et sentent qu’elles ont le soutien des parents et de la population en général, qui semblent sensibles à leurs revendications.