La doyenne et PDG de l’Université de l’EMNO, la Dre Sarita Verma, était de passage à l’UdeH le 20 octobre pour discuter de son plan d’expansion dans les communautés de Hearst, Kapuskasing, Constance Lake et Geraldton.
L’Université de l’EMNO voudrait créer un établissement à Hearst qui ressemblerait à un campus destiné aux élèves en troisième et quatrième année, avance la doyenne. Mardi, la Dre Verma a rencontré des membres de l’UdeH afin de parler des détails de leur partenariat, mais également des services potentiels à offrir aux futurs étudiants qui suivront une formation en médecine à Hearst, dont des services de counseling.
L’initiative proposée par l’EMNO fait partie d’une expansion de son programme de formation collégiale qui pourrait être suivi dans plusieurs petites communautés francophones, autochtones et rurales du Nord-Ouest au Centre ontarien. «Nous nous ouvrons à tous les autres partenaires potentiels», précise-t-elle.
Pour l’instant, les étudiants terminent leur formation de quatrième année dans un grand centre. Toutefois, la doyenne souhaite que l’EMNO puisse offrir éventuellement aux élèves l’option de prolonger leur formation dans la communauté d’accueil bien après la troisième année.
«Le plus longtemps qu’ils restent dans la communauté, plus qu’ils sont susceptibles de s’enraciner et de vouloir rester pour leur résidence», explique la doyenne.
En cinq ans, près de 100 étudiants en médecine ont eu la chance de suivre leur formation dans la région, dont deux diplômés qui pratiquent dans la ville de Hearst.
Pour répondre à la demande actuelle, il faut recruter environ 300 médecins supplémentaires à travers le nord de l’Ontario, mentionne la Dre Verma.
Sonder le public
Pour mieux se diriger dans la bonne direction, l’Université de l’EMNO veut connaitre davantage les attentes de son public. La Dre Verma était à la rencontre d’un petit groupe de personnes à l’UdeH mardi en soirée, afin de connaitre davantage les attentes des membres de la communauté.
Sa présentation fait partie d’une série de visites qu’elle effectue dans les communautés du nord de la province afin de mieux connaitre les besoins régionaux en matière de formation et de recrutement des médecins et fournisseurs de soins de santé.
Lors de sa présentation, elle a invité les personnes en présentiel et les internautes qui ont assisté à l’évènement par vidéoconférence à remplir un sondage qui permettra à l’EMNO de noter les opinions et conseils du public.
«En allant d’une école de médecine à une université, c’est bon à savoir ce que le public pense, dit-elle, spécifiant que le sondage est ouvert à tous, notamment aux patients concernés. Le monde qui profitera le plus des diplômés de cette université sera les patients.»
Le sondage aborde des questions au sujet du futur de leur école, les partenaires avec lesquels l’université devrait collaborer ainsi que d’autres questions générales.