Le conseil du GSLR examine la politique en matière d’aquaculture

Le conseil du GSLR examine la politique en matière d’aquaculture

Le conseil municipal de Grenville-sur-la-Rouge a adopté le projet de règlement numéro RU-945-09-2021, amendant le règlement de zonage RU-902-01-2015, pour se conformer au règlement 68-30-21 et ainsi régir l’usage d’aquaculture sur le territoire, au cours de la dernière séance ordinaire du conseil, le 5 octobre dernier.   

Le règlement 68-30-21, adopté par la MRC d’Argenteuil le 22 juillet 2021 en réaction au Plan d’action ministériel pour l’industrie des pêches et de l’aquaculture commerciales du Québec 2018-2025, qui avait pour objectif de doubler la production aquacole du Québec d’ici 2025, vise à baliser les activités de pisciculture en zone agricole sur son territoire, en établissant des zones tampons pour y interdire la mise en place de nouvelles installations aquacoles. 

Comme l’a fait valoir la MRC d’Argenteuil au moment de l’adoption du règlement 68-30-21: «L’industrie aquacole peut se déployer sur d’importantes installations d’élevage pouvant requérir de grandes superficies de sol arable. D’importantes capacités de production en un seul site nécessitent la proximité de rivières à grand débit afin de répondre aux exigences du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) pour les décharges d’eau. Ce type de production peut être associé à des problématiques environnementales s’il n’est pas localisé de manière à limiter les impacts sur les milieux hydriques existants et aussi sur les activités non agricoles avoisinantes.» 

Le maire de Grenville-sur-la-Rouge, Tom Arnold, a indiqué lors de la dernière séance du conseil que la municipalité s’est conformée au règlement de la MRC par obligation, mais aussi parce qu’il estime que ce règlement serait un levier de négociation utile si jamais une entreprise avait l’ambition de pratiquer l’élevage de poissons sur la Rivière-Rouge ou sur la rivière des Outaouais. Ainsi, l’adoption du règlement permettrait à la municipalité de dicter les termes d’une entente éventuelle afin de mieux encadrer les impacts environnementaux néfastes de cette pratique. 

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