L’étude, qui a été réalisée par l’organisme Academos en collaboration avec Desjardins et la firme de sondage SOM, a eu comme échantillon 4200 étudiants âgés de 14 à 30 ans provenant de toutes les provinces du Canada. Le rapport a ainsi dévoilé que les jeunes au pays semblent inquiets face à leur avenir professionnel, qu’ils craignent la dévalorisation de leur diplôme et d’autres perçoivent même le monde du travail comme étant plus stressant, complexe et instable qu’auparavant.
Dans les Laurentides, ce sont 251 jeunes qui ont répondu à l’appel de ce sondage. Parmi les résultats, on a noté que 69% des répondants ont réfléchi à leur orientation scolaire et professionnelle depuis le début de la pandémie et 48% des jeunes sont plus anxieux par rapport à leur choix de carrière aujourd’hui qu’avant la pandémie. De plus, 45% des participants se sentent inquiets face à leur avenir professionnel en raison de la pandémie. Au niveau académique, 43% des participants de ce sondage ont affirmé qu’ils craignent que leur diplôme ait moins de valeur.
Parmi les étudiants des Laurentides, certains affirment avoir passé à l’action en changeant de choix de carrière, à cause de la pandémie. Il s’agit alors de 16% des répondants qui ont pris cette direction. De ce 16%, 29% d’entre eux ont changé de choix de carrière depuis le début de la pandémie et 54% de ceux-là attribuent ce changement totalement ou en partie à la pandémie.
Au pays, le sondage a montré que la santé et l’éducation sont les secteurs d’activité dont la désirabilité a été le plus affectée. Cependant, l’entrepreneuriat est un domaine dont la désirabilité a été affectée presque autant positivement que négativement par la pandémie. Le sondage a finalement dévoilé des sentiments variés chez les jeunes à l’égard du monde du travail en voyant leurs parents travailler de la maison. Ainsi, pour plusieurs étudiants, le travail à distance a changé la perception du travail chez certains.