La Police provinciale de l’Ontario (PPO) a publié les modalités d’application de l’ordonnance de séjour dans la province émise la semaine dernière. L’ordonnance oblige les résidents à rester chez eux à moins qu’ils ne se déplacent pour des raisons essentielles, comme le travail, l’exercice ou la collecte de provisions.
Dans une déclaration, la police a demandé aux Ontariens de se conformer volontairement aux règles. Les agents se concentrent sur le non-respect des règles par les entreprises, y compris les restaurants et les détaillants, ainsi que sur les plaintes du public. Les rassemblements en plein air de plus de cinq personnes sont également visés, et des amendes pourraient être infligées à ceux qui enfreindraient les règles.
La PPO a déclaré qu’elle n’arrêterait pas arbitrairement un véhicule ni n’entrerait dans une habitation, uniquement pour vérifier le respect de l’ordre de rester chez soi. On ne s’attend pas des personnes qui se déplacent à l’extérieur de leur domicile de porter la preuve d’un travail essentiel, mais les agents pourront s’identifier si elles sont soupçonnées d’avoir enfreint la règlementation.
En réponse aux inquiétudes concernant les résidents du Québec qui traversent la frontière pour faire des achats, les policiers ont déclaré qu’ils ne refuseraient pas l’accès à l’Ontario aux visiteurs de l’extérieur de la province, mais qu’ils avaient pris des mesures pour leur rappeler l’importance de respecter les mesures de santé publique. Le détachement de la PPO de Hawkesbury a rappelé les règles de santé de santé publique à certains conducteurs québécois dans le stationnement du magasin Walmart de Hawkesbury au cours des derniers weekends, mais l’exercice n’était pas une mesure coercitive. La police s’est rendue après que des inquiétudes aient été soulevées quant au nombre de plaques d’immatriculation hors province dans le complexe commercial.
Les amendes étaient de 750 dollars pour non-respect d’une ordonnance ou de 1000 dollars pour empêcher d’autres personnes de respecter les règlements. Les particuliers pouvaient se voir infliger une amende allant jusqu’à 100 000 dollars, tandis que les sociétés pouvaient se voir infliger une amende allant jusqu’à 10 millions de dollars en cas de non-respect. Des poursuites et des peines de prison sont également possibles dans les cas extrêmes.