Dialogue canado-américain plus ouvert avec le nouveau président

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Joe Biden fera face à d’importants défis, et ce dès le jour 1 : «l’assaut sur le Capitole la semaine dernière a mis un point d’exclamation sur ce que tout le monde savait, c’est que le pays est divisé», souligne le professeur Greg Anderson, du Département de sciences politiques de l’Université de l’Alberta.

«Une des promesses électorales de Joe Biden était de tenter de réconcilier l’Amérique. C’est une promesse assez difficile à remplir dans le contexte actuel où l’Amérique est si divisée», selon Valérie Beaudouin, chercheuse associée à l’Observatoire des États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand, à l’UQAM.

Pour le professeur Justin Massie, du Département de sciences politiques de l’UQAM, «suite au saccage au Capitole, maintenir l’unité du pays prend encore plus d’importance», parce que le mouvement trumpiste ne va pas quitter la scène quand le président Trump quittera ses fonctions.

Si dix représentants républicains ont voté pour la destitution du président Donald Trump au cours de la dernière semaine, il y a en tout de même plus de 200 qui ont voté contre, parce qu’une faction substantielle du parti considère qu’il y a un intérêt électoral à cultiver le mouvement trumpiste, ajoute le politologue.

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