«Le plan d’action expose les contributions des différents joueurs et intervenants dans l’industrie des PRM» pour les faire passer de la table à dessin à la réalité, explique Ali Siddiqui, gestionnaire principal à la division des carburants avancés aux Laboratoires nucléaires canadiens (LNC).
Cela démontre le soutien des différents niveaux de gouvernement pour les PRM et de quelle façon ils s’inscrivent dans un plan coordonné pour lutter contre les changements climatiques, ajoute le chercheur.
Pour le professeur Guy Marleau, du Département de génie physique de Polytechnique Montréal, «il n’y a pas grand-chose dans le plan d’action, sauf pour dire que le gouvernement est d’accord [avec les PRM]. Indirectement, il y a des fonds alloués, parce que la Commission canadienne de sureté nucléaire (CCSN) accepte de faire l’étude de sécurité de ces réacteurs».
Le plan d’action du gouvernement fédéral n’investit pas de nouveaux fonds et n’établit pas de stratégie de recherche ou de plan de mise en œuvre pour les PRM, observe pour sa part François Caron, professeur à l’École de l’environnement de l’Université Laurentienne.