La Forêt Larose pour combattre la morosité de la COVID et de l’hiver

La Forêt Larose pour combattre la morosité de la COVID et de l’hiver

«C’est de la folie, a déclaré Louis Prévost, directeur de l’aménagement et de la foresterie des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) lors d’une entrevue téléphonique le 11 janvier. Les stationnements sont toujours pleins.» 

Pour de nombreux Canadiens, le mois de janvier est celui où le trouble affectif saisonnier (TAS), également connu sous le nom de «blues de l’hiver», touche de nombreuses personnes en raison des journées courtes et des nuits longues. Alors que la pandémie se poursuit, l’inquiétude entourant la COVID-19 s’ajoute à l’effet psychologique du TAS, ce qui peut expliquer pourquoi plus de gens sortent et se rendent dans les bois pour s’amuser en hiver. 

«Au fil des ans, nous avons toujours constaté une augmentation du nombre d’utilisateurs des sentiers, a déclaré M. Prévost, concernant le nombre de personnes sur les sentiers de la Forêt Larose. Cette année, la quantité d’activités est tout simplement incroyable.» 

Les CUPR gèrent la forêt communautaire depuis plusieurs décennies, à la fois comme une zone de loisirs publique et comme une forêt destinée à l’exploitation forestière à petite échelle. Dans la zone boisée qui chevauche la frontière entre Clarence-Rockland et La Nation, il y a entre 60 et 70 kilomètres de pistes réservées aux activités hivernales comme le ski de fond, la raquette, la randonnée hivernale lorsque les conditions sont favorables, et le vélo d’hiver. Il existe des sentiers distincts réservés à la motoneige et au VTT d’hiver, ainsi qu’un nombre limité de sentiers réservés à l’usage exclusif du club de traineaux à chiens Mush Larose. 

L’hiver doux de décembre a vu quelques centimètres de neige tomber, ce qui n’a pas permis au personnel des CUPR d’apporter la dameuse sur les pistes de ski de fond. Mais, a noté M. Prévost, même les pistes non damées avec leur mince couche de neige se sont avérées satisfaisantes pour des dizaines de skieurs de fond dévoués. 

«Les stationnement de parc du Bourget (point de départ des pistes) sont déblayés tous les weekends, a-t-il déclaré, ajoutant que le nettoyage des pistes commencerait après 15 à 20 centimètres de neige supplémentaire dans les semaines à venir. Nous aurons alors une bonne base pour cela.» 

Bien que la majorité des utilisateurs des sentiers de la forêt Larose cet hiver soient locaux, M. Prévost note qu’un grand nombre de personnes se rendent en voiture d’Ottawa à Limoges pour profiter des pistes de ski et de raquettes dans cette partie de la forêt communautaire. Les entrées des visiteurs à certains points de départ des pistes de la forêt Larose indiquent que certains utilisateurs des pistes viennent d’aussi loin au sud que Cornwall. 

Une activité hivernale de plus en plus populaire dans la forêt Larose est le vélo d’hiver, communément appelé fat bike. Un sentier spécifique est entretenu mécaniquement afin de le rendre adapté aux cyclistes utilisant le vélo à grosses roues, mais M. Prévost a noté que n’importe quel sentier de VTT peut également servir. Le problème, a-t-il fait remarquer, est de trouver un fat bike. «Vous pourriez avoir de la difficulté à vous en procurer un.» 

Pour tous ceux qui envisagent d’aller passer une journée dans la Forêt Larose sur des sentiers, M. Prévost a un conseil à donner. Consultez les kiosques d’information aux points de départ des sentiers, où sont affichés les sentiers pour quel type d’utilisation. Les raquetteurs et les randonneurs hivernaux doivent se tenir à l’écart des sentiers balisés pour le ski de fond et personne ne doit se trouver sur les sentiers de motoneige ou de VTT à moins d’être en train de conduire une motoneige ou un VTT. 

«La majorité des gens respectent la signalisation», a déclaré M. Prévost, ajoutant que son personnel effectuera d’autres travaux d’amélioration de la signalisation des sentiers plus tard au printemps en prévision de la prochaine saison hivernale des visiteurs de la forêt Larose. 

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