«En France, toutes les enquêtes qui ont été menées sur la COVID ont plutôt ciblé la population générale. L’objet de l’attention publique au début de la pandémie, c’était plutôt les personnes âgées, le milieu de travail ou les enfants. […] Mais il n’y avait pas d’étude sur les jeunes, rien», constate Marie Jauffret-Roustide, chargée de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) à Paris et co-investigatrice de l’étude FOCUS.
Elle-même et Rod Knight, professeur assistant à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), chercheur au Centre de Colombie-Britannique sur la toxicomanie (BCCSU) et co-investigateur de l’étude, ont ainsi développé cette recherche qui doit s’étaler sur au moins un an.
L’étude FOCUS vise à donner la parole aux jeunes et à «aller au-delà des stéréotypes» de négligence, d’irresponsabilité ou d’égoïsme et de la stigmatisation qui affectent parfois les jeunes dans l’espace médiatique autour de la COVID, indique Marie Jauffret-Roustide.