«Je m’amuse tout simplement», a-t-il lancé en riant, en parlant du défi qu’il s’est lancé pour son projet d’envergure annuel. «Cette année, j’ai essayé de faire quelque chose de différent», a-t-il expliqué, ajoutant qu’avec la pandémie, il s’est retrouvé à travailler davantage à domicile en tant qu’employé du gouvernement fédéral.
Au cours des dernières années, M. Paquette a concentré ses efforts sur une exposition à thème unique pour son projet d’Halloween dans la cour avant. Mais cette année, il a décidé de faire une exposition différente pour chaque jour sur une période de deux semaines jusqu’au 31 octobre.
«J’ai essayé de tout préconstruire dans mon garage la nuit. Puis j’ai démonté l’exposition de la veille et j’ai monté la nouvelle.»
Il a estimé qu’il fallait environ deux à trois heures chaque matin pour démonter un présentoir et monter l’autre. Heureusement, il ne manque pas de matériel. Il a sauvé chaque squelette en plastique, chaque chauvesouris en caoutchouc et d’autres objets des expositions précédentes. Il lui suffit donc de trouver le nouveau thème de chaque jour et de fabriquer quelques accessoires supplémentaires.
Au cours des deux dernières semaines, il a fait un montage basé sur des thèmes de films comme Retour vers le futur et Histoire de jouets, ainsi que sur des sports comme le football et le baseball. Le vendredi précédant Halloween, le thème était «Date night» avec un couple de squelettes assis à une table dans un décor de bistrot parisien, avec un maitre d’hôtel tout en os prêt à prendre leur commande.
La récompense de M. Paquette pour tout son travail? Voir les visages des jeunes et des jeunes de cœur qui s’arrêtent pour voir ses étalages.
«C’est comme le lutin sur l’étagère, a-t-il conclu. Vous le faites pour divertir les enfants.»