La chute de Sparte

La chute de Sparte

Je suis tombée sur une lecture (et étude) obligatoire du titre mentionné dans la manchette ci-dessus et j’avoue être grandement déçue du choix. Serait-ce possible de laisser à nos jeunes le peu d’innocence qu’il leur reste? Pouvons-nous les laisser explorer et découvrir à leur rythme, sans les corrompre par de telles lectures?

Selon moi, le français peut être assimilé avec des textes, des romans, des récits créatifs et constructifs. Cependant, celui-ci fait allusion à la pornographie, la pédophilie, l’automutilation…

L’auteur nous présente les désirs sexuels crus du personnage, enclin à plusieurs femmes à la fois, sans fidélité, sans amour et sans respect. Est-il possible de concevoir la femme (ou l’adolescente) dans son être entier au lieu de ne penser qu’à son enveloppe extérieure?

Le langage vulgaire (sacrage) et les détails d’athéisme, et les écrits contre les croyances en Dieu et la religion catholique sont-ils acceptables dans une école catholique? L’auteur (Biz) mentionne «l’inexistence de Dieu et sa cruauté». Peut-il être à la fois inexistant et cruel?

Quand la peine n’est plus tenable, pourrions-nous offrir de meilleurs exemples, des options constructives à défaut de permettre à nos héros de la plume de se noyer dans la consommation de drogues?

Pour terminer son bouquin, un adolescent qui est amoureux d’un autre se suicide pour échapper aux jugements homophobiques. Serait-il possible de trouver des solutions aux défis rencontrés dans l’adolescence faute de baisser les bras et laisser filtrer l’idée du suicide avec des détails morbides, comme si c’était une solution? L’être humain est déjà enclin au négativisme.

Si vous allez sur le site de l’Escale, vous pouvez y lire «fierté pour leur réussite scolaire dans un environnement qui s’imprègne (…) des valeurs catholiques.»

De quoi choisissons-nous de nourrir nos enfants?

En toute simplicité,

Louise Dupuis-Plante
Rockland

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