«Tout le monde a été très coopératif, a déclaré Lisa Burroughs, directrice des parcs et loisirs du canton de Champlain.
Le conseil municipal a ordonné de limiter l’accès à la plage et à la rampe de mise à l’eau aux résidents afin de réduire le risque de propagation de la COVID-19. La décision de limiter l’accès à la plage a été prise à la suite de plaintes voulant que certaines personnes à la plage refusaient d’obéir aux règles de distanciation sociale, fumaient et consommaient de l’alcool.
La première réaction de la municipalité a été de continuer à autoriser l’accès général au site, mais sous la surveillance de policiers et d’agents de règlements. Mais comme on s’attend à ce qu’un plus grand nombre de personnes se présentent au parc, la municipalité n’a pas les effectifs nécessaires pour continuer à assurer une surveillance efficace. Le conseil municipal a donc approuvé le 9 juillet une recommandation visant à limiter l’accès aux résidents.
Le personnel du parc se relaie pour surveiller l’accès à la plage et à la rampe de mise à l’eau et vérifier l’identité des personnes qui y arrivent. Un registre est tenu sur le nombre de personnes de l’extérieur refusées.
Au cours des trois premiers jours qui ont suivi l’entrée en vigueur de la restriction d’accès, le nombre total de personnes refusées a été de 230. Cette donnée comprend 123 personnes le vendredi 10 juillet, avant la tempête en soirée, 15 personnes le samedi, lorsque le mauvais temps s’est poursuivi, et 92 personnes le dimanche, lorsque le temps est redevenu chaud et ensoleillé. Jusqu’à présent, aucun problème n’a été signalé de la part de personnes qui se sont vu refuser l’entrée pour cause de non-résidence.
Mme Burroughs ne dispose pas encore des statistiques relatives aux portes d’entrée pour la période du lundi 13 juillet au mercredi 15 juillet. Mais elle s’attend à ce que les chiffres baissent depuis qu’un communiqué de presse de la municipalité a été diffusé aux médias sur la restriction d’accès locale et que l’avis a été publié sur le site web de la municipalité et sur les pages des médias sociaux.
«Le mot se répand», dit-elle.