Depuis le samedi 16 mai, donc en cinq jours en date du 21 mai, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a enregistré pas moins de 64 incendies. La SOPFEU indique que «les conditions météorologiques actuelles entrainent un danger d’incendie atteignant le niveau extrême sur une majorité du territoire québécois.»
La hausse du mercure, un faible taux d’humidité et l’absence de précipitations vont rendre les jours à venir encore plus critiques, créant une situation particulièrement propice à l’éclosion d’incendies.
La SOPFEU explique que «les feuilles mortes et les herbes sèches sont hautement inflammables. Il ne suffit que de quelques heures d’ensoleillement et d’un peu de vent pour assécher les broussailles et faire augmenter le danger d’incendie, même dans les endroits où la neige vient tout juste de disparaitre.»
Il est donc primordial que les citoyens respectent les consignes en vigueur en mesure dans leur municipalité. En ce moment, par exemple, il est interdit de faire des feux à ciel ouvert. Si certaines municipalités permettent les feux dans des installations munies de pare-étincelles, d’autres les interdisent complètement.
La SOPFEU demande aussi aux gens d’éviter les brulages de rebuts ou de matières résiduelles. De plus, « même si les autorités de la Santé publique autorisent maintenant les petits rassemblements à l’extérieur, les feux de camp demeurent interdits là où la restriction est en vigueur. »
Selon la SOPFEU, 236 incendies ont eu lieu sur 254,1 hectares de forêt. Tous ces incendies sont imputables à l’activité humaine. En moyenne, la SOPFEU enregistre à cette période de l’année, 134 incendies sur une superficie de 1751,8 hectares.
