Le conseil des Comtés unis de Prescott et Russell (UCPR) a donné son appui unanime lors de sa séance par vidéoconférence du 22 avril à une proposition de la directrice du développement économique et du tourisme, Carole Lavigne, pour un projet de 36 millions de dollars visant à créer une telle usine afin de traiter les produits et le bétail locaux.
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Counties plan to build local food processing plant
«Je suis très heureuse ce matin, a déclaré Mme Lavigne lors d’un entretien téléphonique après la séance du conseil des CUPR. C’est un projet très innovateur.»
La proposition prévoit une installation de 100 000 pieds carrés, située près de l’autoroute 417, qui comprendrait un abattoir ainsi que des installations pour le tri et le traitement de la viande rouge et blanche, des fruits et des légumes, leur emballage et leur étiquetage aux fins de la distribution et de la vente.
Jusqu’à maintenant, deux municipalités de Prescott-Russell se sont dites disposées à accueillir l’usine à un endroit approprié, qui comprendrait les services d’eau, d’égout, de gaz naturel et d’électricité.
«Nous espérons commencer la construction au printemps 2021 et ouvrir à l’automne 2022, a déclaré Mme Lavigne. Je suis très optimiste. C’est faisable.»
Les CUPR investiront 2,5 millions de dollars, et fourniront un soutien supplémentaire en nature, dans ce qui sera un partenariat public-privé. Le département de Mme Lavigne sollicitera de l’aide des paliers supérieurs de gouvernement.
«Nous espérons obtenir un total d’au moins 12 millions de dollars», a déclaré M. Lavigne, concernant les estimations de financement potentiel de la part des gouvernements provincial et fédéral.
Il reste donc environ 22 millions de dollars aux CUPR à trouver auprès d’investisseurs privés. Le projet impliquerait une incorporation municipale, avec les CUPR comme actionnaire majoritaire à 51 % et les 49 % restants pour les partenaires du secteur privé. Le projet fournirait aux CUPR une source régulière de revenus, ce qui signifierait une moindre dépendance vis-à-vis des impôts fonciers pour les budgets annuels futurs.
«Aujourd’hui est la première de nombreuses étapes, a déclaré Stéphane Parisien, directeur général des Comtés unis, à propos du projet. Il reste encore beaucoup de travail à faire. Voyons où cette entreprise nous mène.»