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le Mercredi 11 mars 2020 19:14 Autres - Others

Deux agents de la PPO blanchis

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L’enquête menée sur deux agents de la Police provinciale de l’Ontario (PPO) a conclu qu’ils n’étaient pas responsables de la mort d’un homme de Hawkesbury.

Petit rappel des faits, selon le rapport produit par l’Unité des enquêtes spéciales (UES). À 1h15, dans la nuit du 2 mai 2019, deux agents de la PPO ont arrêté un homme sur la rue Abbott, à Hawkesbury. Les agents ont pénétré dans son logement. L’homme était très agité et confus. Toujours selon le rapport, les deux agents de la PPO dépêchés sur les lieux ont demandé une ambulance. Environ 15 minutes après leur arrivée, un des agents aurait déployé son arme à impulsions (taser gun) sur l’homme, qui avait été le sujet de plusieurs plaintes antérieures. Ils auraient auparavant tenté tant bien que mal de le maitriser.

Un des agents impliqués relate les faits: «Nous l’avons couché au sol dans le couloir et nous sommes mis à trois ou quatre pour le retenir lorsqu’il a essayé de se relever et nous a craché du sang dessus; il crachait déjà du sang lorsque nous sommes arrivés sur les lieux.»Des témoins auraient indiqué à un des agents «qu’il était possible que de la cocaïne et de la méthamphétamine aient été consommées».

 Vers 1h48, les ambulanciers arrivés sur les lieux auraient administré un sédatif à l’homme, qui était toujours retenu au sol par quatre agents. L’homme aurait été transporté à l’Hôpital général de Hawkesbury, où il a été pris en charge.

Toutefois, et c’est ce que le médecin légiste affecté au dossier conclut: «L’utilisation concomitante de la cocaïne et de la méthamphétamine a été déterminée comme l’un des facteurs ayant causé l’agitation observée chez le plaignant le 2 mai 2019.

Le médecin légiste a également déclaré que  «le déploiement des armes à impulsions n’a nullement contribué au décès.»