Si bien des gens se sont confinés à la maison en ce samedi de tempête de neige glacée, un groupe d’irréductibles s’est réuni entre les murs ancestraux du Chenail pour déguster scotch âgé et jazz contemporain. Au programme: un menu de neuf scotchs single malt et une sélection de classiques du répertoire jazz fusion.
Génèse
Gaëtan Pilon a organisé ces premières soirées jazz et whisky en 2002, avec une poignée d’amis. Il n’a pas fallu beaucoup de temps avant que ces petits rassemblements deviennent grands, et en 2010, il attirait près de 120 personnes à cet évènement. C’est à ce moment que Gaëtan Pilon a décidé de céder l’organisation à autrui, à des endroits comme le centre culturel Le Chenail, le jour de naissance de Robert Burns, poète national de l’Écosse.

Jazz enivrant
En 2007, son fils Mitchell l’a joint, mais non pas, d’abord, pour déguster les fins millésimés issus des distilleries écossaises, mais pour réchauffer l’ambiance à coup de musique jazz. Les Maitretones sont alors nés, menés par Mitchell, aux saxophones soprano et ténor. «Le nom est un hommage à ces compositeurs qui sont des vrais maitres des tonalités», a-t-il expliqué.
Musicien de carrière, et cofondateur du groupe Mélodium, Mitchell a choisi de s’éloigner des standards du jazz à la Nat King Cole ou Duke Ellington, et de privilégier un répertoire de jazz fusion. Lors de cette dernière soirée Whisky Jazz, les Maitretones ont joué des succès de Spyro Gyra (Morning Dance), Steely Dan (Josie) et Al Jarreau (Mas Que Nada), pour n’en nommer que quelques-uns.

Chaleureux scotch
Il est dit que le scotch réchauffe le cœur sans brûler la gorge. Pour l’occasion, Gaëtan Pilon a sélectionné neuf scotchs des distilleries Laphroaig, Aberlour, Jura, Aberfeldy (Dewar’s), Arran, Auchentoshan, Islay Mist, Highland Park et Tomatin. Le billet, au coût de 60$, donnait droit à cinq choix, et bien entendu, au concert.
