Pour Valérie Bougie, technologue en radiologie, le nouveau tomodensitomètre offre des performances impressionnantes, comparé à «l’ancien tomodensitomètre qui réalisait un balayage (scan) de thorax en 15 secondes, comparativement à 7 secondes pour le nouveau». Cette rapidité permet de détecter des lésions infimes très rapidement, et donc, de voir un nombre accru de patients.
Outre ces appareils dernier cri, acquis au cout de cinq-millions de dollars (voir autre article), l’HGH s’est entre autres procuré une caméra 4K pour les procédures d’arthroscopie. Daniel Lebreux, directeur clinique des soins périopératoires, précisait que cette sonde plus petite qu’un index «offre une meilleure résolution, même lorsqu’on doit agrandir l’image», ce qui facilite les interventions chirurgicales orthopédiques. Utilisé en conjonction avec une vaste gamme de pinces, becs, crochets et autres têtes de travail, ce troisième œil, pas plus gros qu’un index, permettra de traiter une multitude de fractures simples avec un minimum d’incisions et d’intrusions.
Une nouvelle perceuse de puissance servant à fixer des plaques dans les os complète la parfaite trousse orthopédique.
La mise sur pied récente d’un service orthopédique coïncide avec la création prévue en juin d’une troisième salle d’opération, consacrée d’abord à ce type d’interventions, où pratiqueront entre six et huit chirurgiens en orthopédie. Selon M. Flahauw, le service devrait être entièrement opérationnel cet été et devrait accueillir entre 200 et 300 patients par an.
«C’est quelque 150 patients de la région qui sont pour le moment dirigés vers Ottawa, en plus des gens qui viendront surement d’autres régions, à commencer par le Québec», a-t-il précisé.