En présentant le budget lors de la séance extraordinaire du conseil municipal du 9 décembre, le maire Carl Péloquin a mentionné qu’il dépassait celui de l’an dernier de 1 263 000 $, ce qui correspond à une augmentation de 5,3 %.
« Ça (hausse) représente 5,3 % dont plus de la moitié est imputable à des dépenses qui sont immuables, des dépenses où on n’a pas beaucoup de choix », a noté M. Péloquin. Comme dépenses immuables, il a cité le remboursement du service de dette s’élevant à 200 000 $, la rémunération des employés et les avantages sociaux pour près de 500 000 $ et les quoteparts de la Sûreté du Québec et de la MRC, qui ont connu une hausse de près de 100 000 $.
« Le service de dette, la rémunération, les quoteparts de la Sûreté du Québec et de la MRC nous coutent autour de 800 000 $ supplémentaires, donc 800 000 du 1,2 million », a comparé le maire.
Rôle d’évaluation
Parlant du compte de taxes, il a mentionné qu’il y a une augmentation de 3,3 %, soit 77 $ de plus pour l’année, de façon uniforme, dans les différentes catégories d’immeubles du secteur urbain. Pour une maison dans le secteur rural, la hausse est de 4 %, ce qui représente 66 $ de plus. Expliquant cette différence du compte de taxes entre le milieu urbain et le milieu rural, M. Péloquin a dit en substance ceci : « L’année passée, on avait une situation particulière due à un nouveau rôle d’évaluation. Cette année, on a le même rôle. Quand on a un nouveau rôle, les différents secteurs n’augmentent pas de la même façon. L’an passé, le secteur agricole avait connu une forte hausse par rapport à l’ensemble des autres secteurs qui avaient connu une hausse raisonnable. Là, cette année, on ne vit pas ça. Cet élément-là ne vient pas jouer lors de nos calculs de compte de taxes. »
Dans un communiqué, la Ville relève que l’augmentation du compte de taxes de 3,3 % d’une résidence moyenne en milieu urbain, ayant une valeur de 200 500 $, est légèrement supérieure au taux d’indexation de l’indice des prix à la consommation (IPC). L’objectif, renseigne le document, est de permettre des investissements dans les infrastructures. « Elle (hausse) s’explique également par l’augmentation des salaires et des dépenses et par l’augmentation des ressources nécessaires pour répondre aux exigences de la pression du développement », lit-on dans le communiqué.