« C’est « C’est le calibre très élevé des candidats qui m’a vraiment étonnée : des gens très, très qualifiés », a-t-elle raconté sur ses impressions à propos des foires d’emploi organisées par les ambassades canadiennes de Paris et de Bruxelles.le calibre très élevé des candidats qui m’a vraiment étonnée : des gens très, très qualifiés », a-t-elle raconté sur ses impressions à propos des foires d’emploi organisées par les ambassades canadiennes de Paris et de Bruxelles.
Quelque 20 000 demandes ont été reçues via le site de Destination Canada, un organisme d’état dont la mission est d’attirer de la main-d’œuvre qualifiée, parmi lesquelles 4000 candidats ont été sélectionnés et invités à participer à la Foire d’emploi. Parmi ces derniers, la délégation de Hawkesbury, composée de Mme Assaly et d’une équipe de trois membres du Centre de services à l’emploi de Prescott Russell (CSEPR), a pu rencontrer 400 candidats pendant les quatre jours de la Foire d’emploi à Paris et Bruxelles, pour une dizaine d’heures chaque jour.
Cette expérience intense, mais très utile, a permis à toute l’équipe de prendre le temps de répondre aux questions posées par les candidats, une approche enrichissante, beaucoup plus chaleureuse et personnelle que de simplement récolter des curriculums vitae, selon Mme Assaly.
Le rôle de Mme Assaly a dépassé le cadre de la simple séduction. Elle avait comme rôle d’inciter les participants retenus à venir s’installer, travailler et rester à Hawkesbury. Il a aussi englobé sa participation à la table de questions-réponses et au triage des candidats hyperspécialisés, afin de les diriger vers d’autres centres urbains où de tels postes existent.
Sa seule déception a été de ne point rencontrer des candidats provenant des domaines de la menuiserie, de la charpenterie, de la manipulation de machinerie agricole ou de la gestion de ferme, qui sont en demande ici.
Le fait d’avoir eu la chance de parler directement aux candidats a permis à Mme Assaly d’apprendre davantage sur les préoccupations des postulants: la qualité de l’éducation dans les écoles francophones de la région; la qualité et la quantité des activités et des services offerts par la ville; la proximité géographique de grandes villes comme Ottawa et Montréal; des destinations touristiques comme Mont-Tremblant; et enfin, la proximité pittoresque d’une rivière.
En ce qui concerne le cout du voyage de la mairesse, le Réseau de l’immigration francophone de l’Est de l’Ontario qui a payé la moitié des couts. L’autre moitié a été pris du budget non utilisé de conférences des conseillers municipaux,
Quant à ce qui reste à venir, Mme Assaly a un agenda débordant. Il lui reste le compte-rendu à faire avec le CSEPR afin de savoir comment le processus va fonctionner, beaucoup de travail et d’activités de sensibilisation auprès de la communauté.