« Qu’est-ce que c’est que de travailler ensemble ? » a lancé Martin Robitaille, le directeur de l’école Curé Labrosse de Saint-Eugène, comme thème et remue-méninges pour la journée entrepreneuriale.
« Tous les élèves peuvent réussir; tous les élèves sont confiants, souriants, engagés et fiers de leurs projets; les élèves peuvent s’engager, accomplir de belles choses, mais par-dessus tout, il faut croire en soi, et surtout, ils peuvent tous rêver. » Telles sont les réponses des élèves et de leurs enseignantes. Ce sont les rêves qui tissent la matière première des grands accomplissements, ont rappelé des enseignantes de l’école ainsi que Cathy Chaumont, cheffe des services d’entrepreneuriat et communautaires du Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO).
« Au cœur des projets, il y a des élèves en action », a résumé Mme Sabrina Pirone, mère et enseignante à l’école, qui a impliqué les élèves dans le programme Éco-École, conçu pour prendre conscience des gestes écologiques dès le plus jeune âge. Dans cette école, il y a le vendredi sans déchets, lorsque tout un chacun ramasse ses déchets ou tout ce qui traine dans la cour ou à l’intérieur de l’école, afin de rendre le milieu de vie plus agréable pour tous et la planète plus verte.
Cela a des résultats pour la classe, pour toute l’école et ensuite pour la communauté. Comme M. Robitaille l’a admis, « Notre école est consciente qu’on a besoin des autres pour réussir. » C’est pour cette raison que l’administration de l’école a jugé important d’organiser une activité où des gens de la communauté ont pu participer.
Et la communauté a répondu à l’invitation. « Bien se nourrir pour mieux apprendre », qui distribue des collations nourrissantes aux petits, Centraide et Robert Poirier, de la ferme « Les fruits du poirier » étaient tous des partenaires présents sur place. Ils ont aidé les élèves à préparer des smoothies, selon une recette concoctée par des élèves de 3e et 4e année du primaire, à préparer des confitures de camerises, apportées de la ferme Les fruits du poirier.
C’est une petite école, qui ne compte pas plus d’une centaine d’élèves, mais on est tous très engagés, on y accomplit beaucoup de choses », a conclu M. Robitaille.