Il y a 10 ans, le caporal Lormand est décédé pendant sa période de service en Afghanistan. Il faisait partie d’une des unités des Forces armées canadiennes affectées à la coalition de l’Alliance contre la dictature talibane.




Le sergent Daniel Bizier se souvient de Patrick Lormand comme d’un Canadien typique, « qui aimait aller chez Tim Hortons » et passer du temps avec sa famille et ses amis. Le sergent Bizier était le conférencier invité lors d’un service spécial, le dimanche 10 novembre, à l’église Saint-Joachim de Chute-à-Blondeau, à la mémoire du caporal Lormand et d’autres anciens combattants canadiens, passés, présents et futurs, et aussi pour honorer la mémoire de ceux qui sont morts dans le cadre du jour J du débarquement en Normandie, il y a 75 ans.
Les bancs de l’église étaient tous remplis ce jour-là, et l’église elle-même était décorée de milliers de coquelicots tricotés à la main, grâce au Cercle de fermières. Le groupe a également offert à la famille Lormand une courtepointe spécialement conçue à la mémoire de leur fils.
Les piliers recouverts de coquelicots, ainsi que ceux qui encadrent le mur extérieur autour de l’entrée principale, de la pelouse et des arbustes à l’avant, ont servi à rappeler aux participants les mots que le lieutenant-colonel Robert Service a écrits, il y a plus d’un siècle, quand il a écrit ce qui est devenu le plus célèbre poème de guerre de tous, Au champ d’honneur.
« Reprenez notre querelle avec l’ennemi: Nos bras meurtris vous tendent le flambeau. Si vous trahissez notre foi, à nous qui mourons, nous ne trouverons jamais le sommeil, bien que les coquelicots poussent dans les champs de Flandres.
« Leurs rêves sont devenus vos lendemains, a déclaré le maire Robert Kirby du canton de Hawkesbury Est. Tout ce qu’ils demandent, c’est qu’on n’oublie jamais. »
« Aujourd’hui, nous nous souvenons d’eux », a déclaré le député Francis Drouin.