Donald Ferrara, président de la filiale de Rockland de la Légion royale canadienne, a souligné que le mois de novembre et le 11 novembre, jour du Souvenir, ne sont pas les seuls moments où les gens peuvent porter un coquelicot sur leurs vêtements, s’ils veulent honorer la mémoire des vaillants anciens combattants canadiens, vivants et morts.

« Il n’est pas inapproprié de porter un coquelicot autre que le jour du Souvenir, a déclaré Mme Ferrara, lors du lancement officiel de la Campagne annuelle du coquelicot, le 26 octobre. La société pacifique dont nous jouissons aujourd’hui est le fruit des efforts et des sacrifices de générations d’anciens combattants canadiens. »
La cérémonie du samedi après-midi au Pavillon du Parc Simon, près de l’aréna Jean-Marc Lalonde, a commencé par la lecture du poème emblématique Au champ d’honneur du lieutenant-colonel John McCrae, un médecin canadien en service pendant la Première Guerre mondiale. M. McCrae a écrit le poème en mai 1915, à la suite des funérailles d’un collègue officier et ami décédé lors de la deuxième bataille d’Ypres. Il avait remarqué le grand nombre de coquelicots rouge sang qui s’épanouissait dans la terre bouillonnante du champ de bataille.
Le poème parut dans Punch Magazine, en décembre de la même année, et devint presque synonyme de la Grande Guerre et des soldats qui moururent pendant ses batailles. Il est devenu un symbole du Souvenir à la suite de l’Armistice en 1918. La Légion royale canadienne a ensuite lancé sa campagne de vente de coquelicots, pour rappeler au public les sacrifices consentis par les anciens combattants et pour recueillir des fonds, d’abord pour aider les orphelins de guerre canadiens, puis pour offrir un soutien aux anciens combattants ayant des besoins médicaux ou financiers, également, pour aider leurs familles et offrir des bourses d’études et autres programmes aux enfants et aux jeunes.
« Tout ce que nous récoltons grâce à la campagne du coquelicot est destiné aux soins des anciens combattants et au soutien de la jeunesse », a déclaré M. Ferrara.