La Fondation de la résidence Prescott et Russell a officiellement lancé sa campagne de financement Soulève-moi, visant à amasser 1M$ pour l’achat de 204 moteurs pour lève-personne de marque Maxi Sky, au coût de 3 300 $ par unité.
« Je suis convaincue qu’ensemble nous pouvons atteindre notre objectif, a dit la présidente de la fondation Denise Robitaille. Aujourd’hui, nous nous unissons pour répondre à un besoin pressant. »
Avant même le lancement de la campagne, la Fondation avait déjà accumulé près de 200 000 $ en dons.
Mme. Robitaille a affirmé, lors du lancement officiel de la campagne de financement du 2 avril, que les moteurs pour lève personne sont nécessaires pour améliorer la qualité de vie des résidents en leur offrant plus d’autonomie, de dignité et de confort. Elle explique d’ailleurs que le mandat de la fondation est de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des résidents avec l’achat d’installations adaptées à leurs besoins.
Une résidente de la résidence PR, Carole Davidson, est d’accord avec Mme. Robitaille. Mme. Davidson, âgée de 76 ans, est paralysée au bas du corps à la suite d’une opération à crâne ouvert pour lui enlever une tumeur au cerveau. « C’est une campagne essentielle pour les gens comme nous », a-t-elle affirmé.
Mme. Davidson a ajouté qu’il est nécessaire d’acheter les appareils pour faciliter la tâche des employés de la résidence, qui ne sont pas en mesures de soulever certains résidents plus pesants. « Les personnes qui travaillent ici, ce sont des anges descendus du ciel » affirme-t-elle dans une vidéo promotionnelle pour la campagne de financement.
D’après M. Larocque, l’achat des lèves personnes servira non-seulement à améliorer la qualité de vie des résidents, mais aidera aussi à l’embauche et la rétention d’employés grâce à la création d’un environnement de travail plus stable et sécuritaire. La nombre d’employés requis pour lever un résident passe d’ailleurs de deux à un.
Par ailleurs, M. Larocque indique que la nouvelle résidence Prescott-Russell vise à excéder les standards imposés par la province.
S’il y a des fonds excédentaires, la fondation de la résidence devra collaborer avec l’administration de la résidence pour déterminer comment les mettre à bon-usage.