Reprendre la nuit : Marche des Femmes à Rockland

Par Joseph Coppolino
Reprendre la nuit : Marche des Femmes à Rockland
Martine Lanthier (à droite), directrice générale du Centre Novas, marche sur la rue Laurier devant l'hôtel de ville de Clarence-Rockland pendant la marche des femmes de 2023. Diane Choinière, conseillère du quartier 8 de la municipalité de Clarence-Rockland, a présenté une motion lors de la réunion du conseil municipal du 14 février pour déclarer que la violence entre partenaires intimes est une épidémie dans la région. (Photo : Joseph Coppolino)

Des centaines de résidents de tous âges et des représentants politiques de toute la région ont marché dans le quartier du centre-ville de Clarence-Rockland, faisant retentir une cacophonie de chants et de bruiteurs pour la 16e marche annuelle des femmes « La rue, la nuit, femmes sans peur ».

Organisé par le Centre Novas, l’événement annuel, qui accueille à tour de rôle les communautés des Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR) chaque année, sert à rappeler que les agressions sexuelles contre les femmes demeurent un problème omniprésent dans les communautés du Canada et du monde entier, et qu’il faut prendre des mesures immédiates et décisives.

Pour les participants, la marche est l’occasion de se solidariser avec les survivantes d’agressions sexuelles et d’avoir des conversations sur les questions de culture, de prévention et de soutien aux survivantes.

Josée Pineault, qui a participé à la marche avec ses jeunes enfants, a déclaré que les exposer à ces causes est une partie importante de l’éducation de ses enfants.

« Il s’agit de comprendre les réalités et les complexités de notre monde, a dit Mme Pineault. Dès le plus jeune âge, nous devons apprendre à connaître les limites et à savoir ce qui est approprié. »

Pour Marie-Eve O’Bery, originaire d’Embrun, il était important que l’événement ait lieu au sein de la communauté et non à Ottawa ou à Toronto, car les réalités de la violence à l’égard des femmes ne se limitent pas aux centres urbains où se déroulent la plupart des manifestations et des marches.

« Cela peut aussi se produire dans votre jardin, et pas seulement dans les grandes villes, a dit Mme O’Bery. Nous sommes donc tout autant en danger dans les petites villes rurales que dans les grandes villes. »

Après la marche, les participants ont pu profiter de collations et de prix de présence, et le flambeau a été transmis à l’Orignal, qui accueillera la marche de l’année prochaine.

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