Esprit de famille; vivre avec la réalité du milieu

par Mylène Deschamps - EAP
Esprit de famille; vivre avec la réalité du milieu
Les animateurs n’hésitent pas à se déguiser pour mettre de l’ambiance tout au cours de l’été au parc Ayers. (Photo : fournie)

L’esprit de famille qui se ressent au sein de l’équipe du camp de jour de Lachute est plus que tangible. 

Parmi cette cinquantaine d’étudiants au travail, on retrouve le quatuor Singher-Poulin, 2 filles et 2 garçons d’une même famille, qui naviguent dans cette mare d’enfants avec beaucoup d’aisance. Ils ont été sauveteuse-monitrice (Fidji), accompagnatrice (Colibri), à l’entretien (Ficello) et moniteur (Crocs).  Ils ont occupé tous les secteurs d’emploi de la Ville de Lachute.

«Il y a une fraternité qui se crée au niveau de l’amitié et des liens. C’est quasiment une secte!, de ricaner la mère, Caroline Singher. Tout en apprenant à se connaître eux-mêmes tout au cours de l’été, ils se déguisent pour amuser les enfants, préparent des danses en dehors de leurs heures de travail, s’inspirent de vidéos sur YouTube et préparent même un spectacle de fin d’année qui attire aussi les parents sur la scène Desjardins à la polyvalente Lavigne.  L’Implication va jusqu’à investir de leur propre argent, souligne-t-elle. Tarzan et Fidji ont acheté une robe avec des brillants à une petite pour la déguiser en Taylor Swift durant le fameux spectacle. Rien de les arrête. Ils se lancent des défis. «Ils apprennent la réalité de leur parent; que ce n’est pas toujours facile de faire de la discipline! En tout cas, ils sont meilleurs que moi!, avoue la mère de famille.  Ils voient aussi la réalité de notre région; les enfants défavorisés et même des signalements à la DPJ.  Ils font vraiment leur possible avec ce qu’ils ont.  Ils sont très impliqués!»

Pour David Toussaint, chef de division, c’est un esprit de gang incroyable pour un travail exigeant: «Il y a une belle collaboration entre toutes les équipes au parc. Hier, on l’a vu au spectacle, les parents étaient enchantés. On est chanceux, on a une équipe en or! Ça va au-delà de l’investissement, c’est de la passion!» Et Josianne Bélanger, régisseuse du camp, rajoute, avec un peu d’émotions dans la voix, en parlant de ses années en tant que monitrices durant lesquelles elle a rencontré ceux qui sont toujours ses amis aujourd’hui : «Nos meilleurs souvenirs, c’est ici qu’on les a eus!»

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