Pourquoi les étudiants étrangers adorent le séminaire?

Frédéric Hountondji
Etudiants Seminaires
Les élèves étrangers du Séminaire du Sacré-Cœur de Pointe-au-Chêne, à Grenville-sur-la-Rouge, n’ont que de bons mots pour leur nouvelle école.

L’objectif de l’établissement est d’avoir une vingtaine d’apprenants à l’international, en essayant d’ajouter chaque année un ou deux élèves étrangers. Ceux que l’on retrouve actuellement dans l’école proviennent de l’Ukraine, de la Lituanie et de l’Iran. On attend dans le futur des jeunes de l’Espagne et de l’Équateur.

Artem Lavrynets est ukrainien et est en 4e secondaire. Il a plusieurs raisons d’aimer le séminaire. «Le Séminaire du Sacré-Cœur est une école privée, qui peut me donner un meilleur avenir et me permettre d’apprendre le français et l’anglais», a-t-il fait valoir. Dans son pays, il avait jusqu’à huit cours alors qu’ici il en a cinq. C’est l’une des raisons pour lesquelles Artem préfère le séminaire. Le jeune est également fasciné par la manière dont les pauses sont réparties entre les cours à Grenville-sur-la-Rouge et sa décision est déjà prise : «Je vais rester au Canada pour aller au Cégep ou à l’université.»

Gentillesse des enseignants

En 5e secondaire, Sofiia Totska trouve les enseignants de sa nouvelle école bons et gentils.  «Je les aime, ils sont des experts dans leur domaine. J’aime aussi que l’école soit petite et qu’on puisse y apprendre beaucoup de métiers», a-t-elle déclaré. Une comparaison avec son école en Ukraine lui fait dire qu’à Pointe-au-Chêne, il y a moins de matières et qu’on a le temps pour mieux les apprendre; ce qui n’en serait pas de même dans son pays natal.

Zukauskaite Leva est lituanienne. Elle a décidé d’étudier au séminaire pour mieux découvrir la culture canadienne. Comme ses camarades, elle souligne la gentillesse des enseignants et leur ouverture. «Si j’ai de la difficulté avec une langue, ils m’aident. Chez moi, les enseignants n’ont pas de familiarité avec les étudiants.» La Lituanienne entend maintenant faire toutes ses études au Canada.

Si Kira Gugnima, élève en 2e secondaire, n’a, elle aussi, que de bons mots pour parler du séminaire, c’est parce qu’on y pratique beaucoup de sports. «On fait du volleyball, on a beaucoup de sorties scolaires, on va jouer au golf, on fait du rafting. J’aime ici parce qu’on n’a pas beaucoup de devoirs à faire à la maison. À part ça, les profs sont tous très gentils et tu peux leur parler», a réalisé Kira. Elle dit venir au séminaire pour améliorer son anglais et son français.

Brassage culturel

Pour sa part, en faisant le choix de s’ouvrir à l’international, le séminaire espère réaliser un brassage culturel, qui pourrait profiter aussi à ses élèves.

«À Pointe-au-Chêne, on est dans un milieu assez homogène et je trouve que c’est quelque chose qui manquait à nos jeunes, d’être en contact avec différentes cultures. Je trouvais que c’était une belle opportunité pour accueillir des jeunes de différents pays afin d’enrichir le portrait culturel de l’école», a renchéri Christian Lavergne, directeur général du séminaire.

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