«Ce n’est pas une question d’opinion!» -Marc-Olivier Labelle, maire sortant

«Ce n’est pas une question d’opinion!» -Marc-Olivier Labelle, maire sortant

« M. Quintal demande une entorse au règlement, ce n’est pas une question d’opinion», de réagir le maire sortant qui n’apprécie guère ce genre de pression. 

Dans le cas du projet soumis par Alain Quintal, un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) en lien avec la protection du patrimoine bâti doit être appliqué. Ce plan permet et favorise la conservation d’une homogénéité des bâtiments sur la route 344 longeant la rivière des Outaouais: la brique rouge, les toits en pignon, les carrelages dans les fenêtres et certains matériaux de revêtements, entre autres, sont privilégiés. Les constructions ne seraient pas obligées de cadrer dans tous les points, mais il devrait y avoir, du moins, certains aspects.  

Dans le cas du projet de M. Quintal, c’est le look moderne et contemporain qui ne cadre pas dans le PIIA patrimoine en place. Le conseil consultatif d’urbaniste (CCU), composé de membres de la ville et de résidents, a fait des recommandations défavorables et recommandé des changements.  Ils sont les chiens de garde de la ville. 

«M. Quintal a un super beau projet de maison haut de gamme, de grandes superficies, sur une route auquel il y a un PIIA patrimoine, explique M. Labelle, qui dit avoir rencontrer le citoyen à deux reprises.  Le projet cadre difficilement tel que présenté. Plusieurs solutions, idées d’aménagement et modifications de plan ont été présentées, mais M. Quintal ne veut rien changer. Il veut faire plier la municipalité à ses besoins. En fait, ce qu’il demande, c’est une entorse au règlement, qui est refusée pour l’instant.»  

Le cadre normatif en place depuis plusieurs années serait inscrit dans le certificat de localisation lors de l’achat et il ferait partie de l’engagement du notaire de le divulguer. «Ce n’est pas en mettant une pression indue autant sur l’équipe d’administration que sur les élus que ces dossiers doivent être considérés en premier, insiste M. Labelle, qui dit vouloir gérer pour le bien de l’ensemble de la communauté et donner autant d’énergie à des citoyens qui seraient moins privilégiés par la vie. Il doit travailler avec nous pour trouver une solution à son projet.» 

 

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