Matthews veut gérer de façon responsable

Matthews veut gérer de façon responsable

«Je veux gérer comme je gère mon propre portefeuille. C’est de l’argent de tous les contribuables qu’on parle!», soutient Stephen Matthews, qui dit avoir été approché par plusieurs citoyens mécontents du conseil actuel. Il brigue sa chance à la mairie pour une 2e fois, mais il a agi comme conseiller à plusieurs reprises, dont son premier mandat à 25 ans. L’homme de 52 ans aujourd’hui connait donc bien les dossiers et les enjeux de son village natal, village que ses ancêtres habitent depuis 1840.  

Son questionnement principal va au contrat de déneigement de la compagnie Heatlie qui aurait triplé en coût en 4 ans. «À ce coût, il faudrait peut-être penser à le faire faire par nos propres employés», avance-t-il. 

Père de deux grands enfants et de deux jeunes jumeaux de 20 mois, il a avoué avoir pris le temps de réfléchir avant de s’investir, sachant que de gros dossiers traînent sur la table, dont celui de l’eau qui occupe beaucoup le conseil. «Nous pourrions creuser d’autres puits, mais surtout amener de l’électricité à la source d’eau», a-t-il évoqué.  

Cet enseignant en sciences et mathématiques à la LRHS, ayant aussi une formation en administration de l’Université Laval, explique que le taux d’inflation ayant grimpé de plus de 5% fait en sorte d’augmenter tous les coûts. Il deviendra difficile de ne pas augmenter l’impôt foncier des citoyens, mais désire faire tout en son pouvoir pour l’éviter. Pour M. Matthew, il est donc impératif d’aller chercher de nouveaux capitaux et le salue de la ville passerait par le camping municipal situé près du barrage de Carillon. Il aimerait ajouter des services aux terrains, dont seulement 3 sur 87 possèdent deux services.  Il souligne le succès du camping municipal de Brownsburg-Chatham bordant la même rivière, qui possède une liste d’attente de plus de 5 ans pour l’accès à un terrain.  D’ailleurs, il comprend mal la décision du conseil de vouloir implanter des jeux d’eau près de l’école primaire alors que la ville fait face à des problèmes d’eau. Il soutient qu’il serait vraiment préférable de les installer à Carillon, là où il y a des camps de jour en période estivale et un camping, tout en étant un superbe endroit de villégiature. 

Il estime que la communication doit être améliorée avec le personnel en place et les citoyens. Il avance que sa porte est toujours ouverte, que les citoyens peuvent passer le voir pour discuter à son entreprise située sur la 344.  Il évoque que lors d’un de ses derniers mandats, la facture de la SQ avait augmenté de plus de 50%. «Des fois, on n’a pas le choix de faire face aux dépenses, comme celle inévitable d’un prochain camion d’incendie.»  

Lors de son dernier mandat comme conseiller, Stephen Matthews a défendu les agriculteurs dont la valeur agricole avait pris plus de 80%. Il s’est battu afin que ces derniers aient un différent niveau de taxation, sachant très bien que les agriculteurs n’ont pas tant de liquidités. Matthews a été défait par une vingtaine de voix devant la conseillère Catherine Lapointe voilà 4 ans. 

 Il s’est aussi activement impliqué dans son village natal durant les dernières années, autant dans le Festival de la citrouille hypothéqué par la pandémie que comme entraîneur de soccer et hockey. Il assure que le développement d’activités prend une place importante dans sa plate-forme et désire remettre en poste une personne responsable des loisirs. «Je n’y vais pas pour faire de l’argent, j’y vais pour faire une différence dans la municipalité et la seule promesse que je peux faire, c’est de faire de mon mieux!», avance-t-il. 

Stephen Matthews s’était aussi impliqué en politique fédérale alors qu’il s’était présenté au parti vert lors de la vague orange en 2011. 

Une équipe renouvelée  

Seuls deux conseillers tentent un retour à Saint-André d’Argenteuil, soit Michael Steimer, élu par acclamation, et Marc Bertrand, qui fait face à Audrey Paquette Poulin au district 5.  Deux nouveaux venus, Patrick Côté et Jessica Larivière ont été élus sans opposition tandis que Jacques Decoeur et Denis Pelland se disputent le district 3.   

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