« Nous avons découvert plus de matière organique dans le sol que l’on croyait, a annoncé le chef pompier de Clarence-Rockland, Brian Wilson, lors de la dernière réunion du conseil municipal. Nous souhaitons que ça n’ait pas un gros impact sur le projet de construction. »
Un bâtiment construit sur un sol contenant une grande quantité de matière organique est enclin aux dommages, puisque la matière se désintègre au fil des ans, créant ainsi du mouvement dans le sol.
Selon M. Wilson, une petite quantité de matière organique, aussi connue sous le nom de terreau, aurait été découverte avant le début de la construction de la caserne, à la suite d’analyses du sol. « On savait qu’il y en avait dans le sol, a expliqué le chef. Mais on ne savait pas qu’il y en avait autant. »
L’entrepreneur qui effectue les travaux de construction doit donc enlever les matières organiques et les remplacer par de la pierre concassée. M. Wilson a estimé les couts totaux des travaux entre 10 000 $ et 15 000 $, somme que devra défrayer la Ville par l’entremise d’un fonds de contingence. « Nous aurons à payer seulement si l’entrepreneur doit transporter les matières organiques ailleurs, a-t-il indiqué. On va en utiliser pour faire l’aménagement paysager autour de la caserne. On espère qu’il n’y en aura pas trop. »
Pour sa part, le maire de Clarence-Rockland, Guy Desjardins, approuve les travaux, citant : « Avoir à réparer les dégâts plus tard couterait bien plus cher. On est mieux de l’arranger tout de suite. C’est chose normale d’avoir des surprises lorsque l’on construit. »