Le Dr. Paul Roumeliotis, médecin-chef du Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO), a tenu sa séance d’information régulière de la COVID-19 le 13 octobre. Il a annoncé que le BSEO est à seulement 200 personnes de la vaccination de 90% de la population avec leur première dose.
Dr. Roumeliotis a noté que les épidémies dans les écoles se stabilisent, notamment dans la région de Cornwall qui a connu le plus grand nombre de cas dans la province récemment. Il a ajouté que la plupart des nouveaux cas sont survenus chez des enfants d’âge scolaire non vaccinés. Le médecin-chef a fait remarquer que le secteur des maternelles constitue un problème spécifique, car ces enfants ne peuvent pas être vaccinés, et toutes les écoles n’exigent pas de masques pour eux. Les conseils scolaires catholiques anglais et français imposent le port du masque pour les enfants de maternelle, ce que Dr. Roumeliotis a préconisé pour toutes les écoles. Il s’attend à ce qu’un vaccin pour les enfants âgés de cinq à onze ans soit approuvé d’ici un mois et demi.
Les troisièmes doses du vaccin COVID-19 seront envoyées aux foyers de soins de longue durée la semaine prochaine, en même temps que le vaccin annuel contre la grippe. Les résidents des maisons de soins de longue durée recevront la troisième dose du vaccin avant tout le monde. Les anticorps créés par le vaccin COVID-19 s’estompent au bout de six mois, et il est temps d’administrer une nouvelle dose à ceux qui ont reçu la première.
Des directives pour faire la tournée des maisons en toute sécurité seront affichées sur le site Web du BSEO d’ici le 14 octobre. Selon Dr. Roumeliotis, bien que le taux de transmission de la COVID à l’extérieur ne représente que 1/20e du taux de contagion du virus à l’intérieur, le BSEO recommande tout de même de célébrer l’Halloween avec prudence. Dr. Roumeliotis a dit qu’ils recommandent aux enfants de ne pas sortir du tout, mais il sait que cela peut tout de même se produire.
Le BSEO n’a pas l’intention de mettre en œuvre un mandat COVID-19 à l’échelle de la région pour les espaces de soins de santé, et il n’y a pas encore de nouvelles d’un mandat provincial. Il revient à chaque conseil municipal de décider des politiques de vaccination obligatoire pour les employés municipaux dans leur propre communauté, comme l’ont fait La Nation et Hawkesbury. De nombreux résidents se demandent quelles seront les conséquences pour ceux qui refusent de suivre les mandats municipaux et de se faire vacciner, mais tout ce que Dr. Roumeliotis a pu dire, c’est qu’à sa connaissance, ce sera à chaque lieu de travail de décider.