Le meurtrier de la 50 retrouvé mort dans sa cellule

Par Francis Legault
Le meurtrier de la 50 retrouvé mort dans sa cellule
Jano Vincent avait été déclaré coupable de meurtre au second degrés pour avoir délibérément provoqué un accident mortel sur la 50 à Grenville-sur-la-Rouge. (Photo d’archives)

Jano Vincent, qui a été reconnu coupable de meurtre au second degrés pour avoir tué un automobiliste sur l’autoroute 50 lors d’une tentative ratée de suicide, a été retrouvé mort dans sa cellule le 19 septembre dernier. La veille, il était apparu en cour lors des observations sur sa sentence.

En milieu d’après-midi le 20 septembre dernier, le Service correctionnel du Canada (SCC) a confirmé le décès de Jano Vincent, 38 ans, survenu la veille dans sa cellule du Centre régional de réception de Ste-Anne-des-Plaines. Selon La Presse, la Sûreté du Québec aurait confirmé qu’il n’y aurait aucun élément criminel dans cette mort.

« Comme c’est toujours le cas lors d’un décès, le SCC examinera les circonstances de l’incident. La politique du SCC exige que la police et le coroner soient avisés », a indiqué l’organisme par voie de communiqué.

Rappelons qu’en octobre 2019, Jano Vincent avait délibérément causé un face-à-face sur l’autoroute 50 à la hauteur du chemin Kilmar, à Grenville-sur-la-Rouge. Le conducteur du second véhicule impliqué, un Mirabellois de 58 ans, y a laissé sa vie alors que Vincent a subi des blessures sérieuses.

Lors du procès, la Couronne avait démontré que Jano Vincent avait bel et bien tenté de s’enlever la vie en provoquant cet accident mais que c’est malheureusement un homme innocent qui y avait trouvé la mort. Un jury l’a reconnu coupable de meurtre au second degrés le 11 juillet dernier au Palais de justice de St-Jérôme, le condamnant automatiquement à la prison à vie.

Cependant, la cause n’était pas tout à fait terminée alors que le juge devait encore déterminer combien de temps Jano Vincent devait passer derrière les barreaux avant d’être éligible à une libération conditionnelle. La défense réclamait le minimum de 10 ans prévu par la loi tandis que la Couronne réclamait 12 ans. Des représentations en ce sens ont eu lieu au Palais de justice de St-Jérôme le 18 septembre, soit la veille du décès de Vincent. Ce dernier avait également porté sa condamnation en appel. Son décès met un terme au processus judiciaire.

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