La mairesse de Casselman, Geneviève Lajoie, a fait comprendre à la ministre de l’Infrastructure, Kinga Surma, l’urgence de la situation de l’eau à Casselman lors de la conférence annuelle de l’Association des municipalités de l’Ontario (AMO) le mois dernier, et elle est confiante que la municipalité obtiendra le financement nécessaire pour résoudre ses problèmes d’eau.
« Je pense que tout s’est bien passé », a déclaré Mme Lajoie. « La délégation de l’eau a été très positive et je pense que le ministère de l’Infrastructure comprend et saisit tout le concept qui sous-tend les problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Une réunion de suivi avec l’honorable Surma et le directeur général de Casselman, Yves Morrissette, ainsi que d’autres parties prenantes pour discuter des possibilités de financement et pour « régler les détails et trouver une solution ».
« Ce n’est pas une source durable, pas seulement aujourd’hui, mais aussi dans 100 ans. C’est aujourd’hui que nous devons résoudre ce problème une fois pour toutes », a-t-elle déclaré.
Attendre une réponse n’est pas une option pour la municipalité. La ville de Calrence-Rockland, grâce à laquelle Casselman espère relier ses sources d’eau et d’eaux usées, est en train de boucler son budget 2025 et a déposé une demande auprès du Fonds pour les systèmes d’eau favorisant le logement (HEWSF), un projet provincial dont l’objectif est d’aider les communautés à investir dans leurs projets d’eau et d’eaux usées. L’objectif de la ville est d’aller de l’avant avec son projet.
« Casselman doit s’aligner sur son projet afin d’être incluse dans la connexion. Il faut donc que cela se fasse maintenant », insiste la mairesse.
Mme Lajoie suggère fortement aux résidents de communiquer avec le député provincial Stéphane Sarrazin, de lui écrire et de « valider le besoin de cette connexion, parce que la voix du public est si importante, et nous sommes aussi forts que nos gens ». Entre-temps, la municipalité de Casselman travaille avec Bill Dallala, ingénieur chimiste spécialisé dans la qualité de l’eau, afin de mettre au point la technologie nécessaire pour traiter le manganèse et les trihalométhanes à court terme.
La mairesse est confiante dans les progrès réalisés et espère que le problème sera résolu d’ici la fin de l’automne de cette année.
Elle choisit d’être optimiste en disant qu’une fois que la municipalité aura obtenu le financement, il faudra environ six à dix ans pour que le projet soit terminé.
« Pendant cette période, au moins, nous aurons une eau de qualité fiable qui ne sera pas à la merci du climat, car lorsque les étés sont chauds, il y a du manganèse dans l’eau. Lorsqu’il pleut beaucoup, l’eau est de bonne qualité. Actuellement, nous sommes donc à la merci du climat ».