Un résident de Hawkesbury affirme que les radars ne sont pas nécessaires pour régler les problèmes de sécurité routière.
« Je crois qu’il s’agit d’une dépense inutile, a dit Jacques Léveillé, puisque nous avons déjà une force policière qui nous coûte cher et qui devrait être en mesure de nous protéger sur toutes les rues de la municipalité.
M. Léveillé a présenté ses objections à l’utilisation des radars lors de la séance du conseil municipal de Hawkesbury hier soir. Le conseil se penche sur les questions de sécurité routière depuis plusieurs mois.
Plus tôt cette année, le conseil a déclaré l’ensemble de Hawkesbury zone de sécurité communautaire, en partie en réponse aux nouvelles directives du ministère de l’Éducation sur le transport scolaire. On s’attend à ce que davantage d’élèves de Hawkesbury se rendent à pied aux écoles locales et en reviennent, car ils n’ont plus le droit d’utiliser les bus scolaires.
La nouvelle politique relative aux zones de sécurité communautaires se traduit par une réduction des zones de limitation de vitesse dans de nombreuses rues municipales et par une augmentation possible des amendes pour toute personne prise en flagrant délit d’excès de vitesse dans une zone de sécurité désignée, par exemple autour d’une école ou d’un hôpital. Des panneaux d’avertissement seront installés aux six entrées principales de Hawkesbury, indiquant aux automobilistes que la ville entière est désormais une zone de sécurité communautaire et leur conseillant de respecter les nouvelles limites de vitesse affichées.
Le nouveau règlement prévoit également la possibilité d’utiliser des caméras de surveillance aux six points d’entrée et de sortie de Hawkesbury où le trafic est élevé, mais aucune décision n’a été prise à ce sujet. Le maire Robert Lefebvre affirme que le conseil municipal attend que l’administration lui fournisse un rapport détaillé au printemps prochain sur les options à envisager pour renforcer l’application du contrôle de la sécurité routière dans les zones de sécurité communautaire.
« Il y a encore beaucoup d’investigations à faire », a-t-il dit. « Il y a beaucoup de questions qui doivent être abordées