La Cité de Clarence-Rockland a organisé un scénario de préparation aux situations d’urgence la semaine dernière afin de tester sa capacité à répondre efficacement aux situations d’urgence.
La simulation, qui s’est déroulée le mercredi 16 octobre, comprenait deux parties. La première partie était l’exercice d’urgence proprement dit, qui consistait à simuler un crash d’avion réaliste afin d’évaluer la coordination et la rapidité des temps de réponse des officiers de police, des pompiers et du personnel paramédical. La seconde partie de l’exercice consistait en un débriefing entre toutes les parties prenantes, qui ont discuté de leur évaluation globale de la simulation.
La ville a même organisé une conférence de presse fictive, au cours de laquelle elle a discuté des détails de l’accident simulé à Bourget.
« Nos pompiers, nos policiers, nos ambulanciers, nos employés municipaux, la Croix-Rouge et les Comtés unis ont travaillé main dans la main pour s’assurer que, quoi qu’il arrive, nous sommes prêts à assurer la sécurité de nos résidents », a déclaré Julie Chartrand, agente de communication de la Cité de Clarence-Rockland. « Dans le cas présent, j’ai été heureuse de constater que l’information des employés de l’hôtel de ville était une priorité. En plus de leur envoyer un courriel d’information au début de l’événement, nous avons affecté une personne à la liaison entre le Centre des opérations d’urgence et l’hôtel de ville pour transmettre l’information et répondre aux questions.
Jacob Chenier, responsable de la gestion des urgences de la Cité de Clarence-Rockland, a déclaré que ce type de scénario, dans le cas d’un exercice à grande échelle, doit être réalisé au moins une fois par an pour déterminer si une municipalité est en conformité avec les règles et règlements de la province en ce qui concerne les urgences.
« Je pense que l’exercice s’est très bien déroulé », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec The Vision, peu après la séance de compte rendu entre toutes les parties prenantes. « Il a également mis en évidence certains points sur lesquels nous devons travailler, tant au niveau interne qu’au niveau opérationnel. Nous avons testé les communications, les temps de réponse. Et c’est toujours un test de réalité sur ce dont nous avons besoin, c’est toujours une évaluation des besoins.
Chenier, qui a pris ses fonctions actuelles dans la Cité de Clarence-Rockland en janvier de cette année, a félicité toutes les personnes impliquées – les équipes de communication de la Cité de Clarence-Rockland, la police, les services d’incendie et les ambulanciers – pour avoir bien réagi et s’être assurées que la Cité est bien équipée pour répondre à ce type de situations.
« Nous avons ici un groupe formidable, un noyau dur qui travaille avec nous depuis longtemps », a-t-il déclaré. « Je suis le nouveau venu et je veux simplement que nous nous entraînions ensemble. Lorsqu’il s’agit de situations d’urgence comme celle-ci, chaque exercice est différent. Des scénarios comme celui-ci ne se produisent pas tout le temps, alors nous voulons voir comment les différentes agences réagissent à une situation d’urgence de cette ampleur.
Shaun Cameron, responsable des relations avec les médias au sein de la police provinciale de l’Ontario (OPP), a déclaré que ce type d’exercice est important pour voir comment les agences d’urgence réagissent à une situation d’urgence, mais aussi comment elles communiquent et travaillent ensemble pour assurer la sécurité de la population.
« J’ai travaillé dans les services d’incendie pendant quelques années, alors cette fois-ci, j’ai vraiment pu voir cette simulation d’un autre point de vue », a-t-il déclaré. « L’ensemble du scénario était bien organisé et ce fut une expérience positive pour toutes les personnes impliquées.
Christian Boudreau, chef adjoint des opérations des services d’urgence de Prescott-Russell, a déclaré qu’il y avait quelques problèmes de communication ce jour-là, quelque chose que toutes les équipes vont aborder et travailler, mais à part cela, ce fut une bonne expérience d’apprentissage pour toutes les agences.
« Une fois que tout le monde était sur place, nous avons pu communiquer les uns avec les autres parce que tout le monde savait quel était son rôle », a-t-il déclaré. « Nous avons pu travailler ensemble et évaluer ce qui devait être fait.
