Les nouvelles lignes directrices sur le transport scolaire inquiètent le conseil

Gregg Chamberlain
Les nouvelles lignes directrices sur le transport scolaire inquiètent le conseil
Le canton de Champlain se joindra à Hawkesbury pour faire pression sur le ministre de l’Éducation de l’Ontario afin d’obtenir un moratoire sur les nouvelles lignes directrices concernant l’admissibilité des élèves aux autobus scolaires. Les nouvelles lignes directrices pourraient forcer un plus grand nombre d’élèves du primaire et du secondaire à se rendre à l’école à pied, ce qui a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des élèves sur certaines routes, en particulier durant l’hiver. (Photo : d'Archives)

Le conseil municipal de Hawkesbury s’inquiète des nouvelles directives concernant la distance à laquelle les élèves doivent habiter par rapport à leur école pour avoir le droit de prendre le bus scolaire.

« Il est important de s’attaquer à ce problème de sécurité », a déclaré le maire Robert Lefebvre.

Lors de sa réunion du 22 août, le conseil a examiné une copie de la lettre que le Consortium de transport scolaire de l’Est (CTSE) a envoyée en juin à tous les parents d’enfants scolarisés dans les écoles du Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) et du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO). Des copies de la lettre ont également été envoyées aux deux conseils scolaires et à toutes les municipalités relevant de leur compétence.

Le CTSE a signalé que le gouvernement provincial a révisé les lignes directrices concernant les élèves admissibles au transport scolaire. Les directives sont basées sur la distance entre le domicile des élèves et l’école qu’ils fréquentent. Les nouvelles directives entreront en vigueur au cours de l’année scolaire 2024-2025.

« En conséquence, certains élèves actuellement éligibles au transport ne le seront plus, indique la lettre du CTSE. Les distances maximales entre le domicile et les arrêts de bus ont également été révisées».

Les lignes directrices initiales stipulaient que les enfants qui fréquentaient l’école maternelle ou le jardin d’enfants et qui vivaient à 100 mètres de leur école avaient le droit de prendre le bus scolaire. Les enfants de la première à la huitième année qui vivaient à 800 mètres de leur école pouvaient bénéficier du transport scolaire, et les élèves de la neuvième à la douzième année qui vivaient à au moins deux kilomètres de leur école pouvaient bénéficier du transport par autobus.

Les nouvelles lignes directrices précisent désormais que les enfants des écoles maternelles doivent habiter à au moins 800 mètres de leur école pour pouvoir bénéficier du transport scolaire. Les distances minimales pour les élèves de la première à la huitième année et de la neuvième à la douzième année sont également passées à 1,6 kilomètre et 3,2 kilomètres respectivement.

Les lignes directrices relatives à la distance à parcourir à pied par les élèves entre leur domicile et l’arrêt de bus scolaire le plus proche ont également été modifiées dans le cadre des nouvelles lignes directrices provinciales. Les directives initiales étaient de 250 mètres pour les enfants de l’école maternelle, de 500 mètres pour les enfants de la première à la huitième année et pour les élèves de la neuvième à la douzième année. Désormais, pour que les élèves puissent prendre le bus scolaire, la distance minimale entre leur domicile et l’arrêt de bus scolaire le plus proche est de 800 mètres pour les enfants des écoles maternelles et les élèves des classes 1 à 8, et de 1,6 kilomètre pour les élèves des classes 9 à 12.

Le gouvernement provincial utilisera également les nouvelles lignes directrices en matière de distance pour le transport scolaire afin de déterminer le montant du financement de soutien pour tous les conseils scolaires de l’Ontario.

Plusieurs membres du conseil municipal de Hawkesbury se sont dits préoccupés par la sécurité des élèves, surtout en hiver, qui ne sont plus admissibles au transport scolaire en vertu des nouvelles lignes directrices et dont les parents pourraient ne pas être en mesure de les conduire à l’école ou de les accompagner à pied à l’école le matin et l’après-midi.

Le Conseil a voté à l’unanimité pour demander au CTSE et aux conseils scolaires d’essayer de retarder l’entrée en vigueur des nouvelles directives en matière de transport scolaire pour cette année scolaire. Le Conseil enverra également une lettre au ministère de l’Éducation exigeant qu’il finance d’abord une étude sur l’impact potentiel sur la sécurité des élèves de ses nouvelles lignes directrices sur l’admissibilité au transport scolaire avant de les mettre en vigueur.

Partager cet article