Le conseil municipal du canton d’Alfred-Plantagenet doit mener une réflexion approfondie au cours des prochains mois afin de décider s’il convient ou non d’affecter davantage de fonds budgétaires à l’amélioration des travaux routiers plutôt qu’à d’autres projets.
«Peut-être devrions-nous consacrer un peu plus d’argent aux routes, a déclaré le conseiller Ian Walker, plutôt qu’à d’autres choses.»
Le conseiller Walker a fait ce commentaire après avoir écouté, avec le reste du conseil, Jonathan Gendron, surintendant de la voirie, présenter un rapport sur l’état des routes lors de la réunion du comité plénier du conseil du 18 juin. M. Walker a fait remarquer que, d’après les réactions passées, les habitants du canton considèrent que l’amélioration des routes locales est plus importante que d’autres postes budgétaires.
«En tant que conseil, nous devrions donner la priorité et dépenser notre argent pour les routes, a-t-il déclaré, plutôt que pour d’autres choses, et nous rattraper, car nous sommes très en retard.»
Le rapport de M. Gendron indique que les routes elles-mêmes représentent 60 % de l’infrastructure routière municipale du canton. En termes de valeur monétaire, cela représente près de 40 millions de dollars sur une valeur totale de 65,5 millions de dollars pour l’ensemble du système. Les 40 % restants de l’infrastructure routière municipale comprennent les trottoirs et les réserves routières, l’éclairage public, la signalisation routière, les ponts, les ponceaux, les collecteurs d’eaux pluviales et toutes les machines utilisées pour les travaux d’entretien.
La municipalité compte 285,3 kilomètres de routes municipales, y compris celles des six villages et des zones rurales périphériques.
Le rapport Gendron indique que, dans l’ensemble, le réseau routier est dans un état «passable et presque bon», certains tronçons étant en meilleur état que d’autres. L’évaluation porte à la fois sur les routes pavées et les routes en gravier.
Environ 49 % des routes municipales sont en bon ou très bon état. Dix-sept autres pour cent sont dans un état «passable» et il faudrait environ 4 millions de dollars pour les remettre en bon ou très bon état.
Environ 15 % des routes sont en mauvais état et nécessiteraient environ 3,9 millions de dollars de travaux d’amélioration.
Les 18 % de routes restantes sont en très mauvais état et il faudrait 8,5 millions de dollars pour les remettre en bon état ou en meilleur état.
Le coût d’entretien annuel pour maintenir le réseau routier municipal dans son état actuel s’élèverait à 3,8 millions de dollars chaque année. Cette année, le budget du canton prévoit 1,15 million de dollars pour les travaux routiers, dont 830 000 dollars proviennent de subventions accordées par le gouvernement aux personnes âgées.
En réponse aux commentaires des membres du conseil, M. Gendron a fait remarquer que le rapport ne proposait pas de stratégie sur cinq ou dix ans pour l’entretien et l’amélioration des routes à l’avenir. Il a déclaré que le rapport était destiné à donner au conseil «une idée claire» de l’état général des routes du canton et à servir de base à la préparation d’une stratégie à long terme qui serait «prête pour le prochain budget».
La stratégie comprendrait des détails tels que les routes où le trafic est le plus important, celles où les quartiers résidentiels sont les plus vastes, les sources d’aide au financement possibles et les techniques d’amélioration telles que le scellement des fissures et le double revêtement, qui pourraient permettre d’améliorer certains tronçons de route à moindre coût par rapport à un revêtement complet en asphalte.