La FIQ-SPSL a tenu une action symbolique le 27 février, devant le bureau de la députée de Prévost et ministre délégué à la Santé et aux Ainés Sonia Bélanger, en installant des pancartes et des affiches afin de pousser le gouvernement Legault à poursuivre les négociations.
Des affiches et des pancartes de la FIQ-Syndicat des Professionnelles en soins des Laurentides (SPSL) ont aussi été installées dans toutes les circonscriptions des députés de la CAQ dans les Laurentides.
D’après la FIQ, les conditions de travail dans le réseau de la santé doivent être améliorées pour garantir les soins auxquels la population a droit et il est impératif que les élus maintiennent la santé dans leurs priorités dans les prochaines semaines à l’Assemblée nationale.
« Les demandes actuelles du gouvernement mettent en péril la sécurité et la qualité des soins à la population, a affirmé Julie Daignault, présidente de la FIQ-SPSL. Comme professionnelles en soins, on ne peut pas accepter ces demandes. C’est pourquoi on est ici aujourd’hui : la négociation n’est pas terminée et le gouvernement doit trouver des solutions durables, à la fois pour régler la prochaine convention collective et pour régler les problèmes du réseau qui perdurent depuis des décennies. »
La FIQ demande une hausse salariale de 20 % sur quatre ans ainsi que de la législation pour réguler le ratio entre professionnels en soins de santé et patients. La FIQ rejette aussi le déplacement obligatoire demandé par l’employeur.
Les négociations avec le gouvernement sont en cours depuis plus d’un an pour le renouvellement de la convention collective. La FIQ compte plus de 80 000 membres infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques œuvrant dans les établissements de santé au Québec.