Les textos frauduleux concernant les excès de vitesse se poursuivent

Rédaction EAP
Les textos frauduleux concernant les excès de vitesse se poursuivent
La prolifération d'une escroquerie par hameçonnage, demandant aux conducteurs de payer une infraction pour excès de vitesse ou des frais de péage par message texte, incite le gouvernement du Québec à avertir les conducteurs de ne jamais cliquer sur un lien ou ouvrir une pièce jointe provenant d'un numéro inconnu. (Photo : Stock)

Les textos frauduleux contenant des hyperliens demandant aux conducteurs de payer pour des excès de vitesse sont devenus si prolifiques que le ministre de la Justice du Québec a été contraint d’avertir les résidents de toute la province qu’ils pourraient être la cible d’une escroquerie par hameçonnage.  

Des messages textuels, envoyés à partir de numéros inconnus, demandent aux conducteurs de payer pour un récent excès de vitesse enregistré par un appareil photo dans une zone scolaire ou sur un pont à péage. Les textes contiennent des liens malveillants qui incitent les conducteurs à payer et à fournir des informations privées  

Selon le communiqué du ministre de la justice, le simple fait de cliquer sur le lien peut entraîner la divulgation d’informations personnelles, y compris le vol de données bancaires.   

Prétendre qu’un paiement est requis pour l’utilisation ou l’excès de vitesse sur le pont Olivier-Charbonneau, ou pont de l’autoroute 25, qui relie l’île de Montréal à Laval, semble être la principale ruse des escrocs. La société qui exploite le pont à péage en partenariat avec le ministère des Transports, Concession A25, a également publié une mise en garde sur son site Web.  

Le ministère de la Justice précise que ses services ne communiquent jamais avec les citoyens par le biais de messages textuels et que les citoyens ne doivent ouvrir aucune pièce jointe ni aucun lien envoyé par un numéro inconnu. Ils doivent immédiatement signaler et supprimer le message.  

Les victimes de cette escroquerie peuvent contacter la police locale, la Sureté du Québec ou le Centre antifraude du Canada. 

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