La production de spiritueux à la distillerie Artists in Residence devrait commencer en avril d’après le propriétaire Pierre Mantha.
Lorsque la construction du premier bâtiment de la distillerie sera terminée, il ne restera plus qu’à installer l’équipement spécialisé et commencer la production. D’après le propriétaire Pierre Mantha, l’équipement devrait être installé en mars pour que la production commence en avril, et que les premiers produits AiR soient disponibles à la LCBO en mai.
Au total, la distillerie produira près de 30 alcools différents incluant huit gins, huit vodkas, deux rhums, huit liqueurs et deux crèmes. Seulement quatre de ces alcools pourront être vendus à la LCBO initialement. La distillerie devra remplir des quotas de vente pour pouvoir en ajouter d’autres.
La vision de Pierre Mantha
M. Mantha est un visionnaire. La production n’est pas encore commencée, mais il a déjà dans sa ligne de mire les prochaines étapes; un magasin, des salons de dégustation, un restaurant et un entrepôt. Mais, pour les premiers deux ans, il compte s’en tenir à la production pendant que les prochaines phases du projet de distillerie se réalisent.
Après le début de la production de spiritueux cette année, M. Mantha espère commencer la construction d’une seconde bâtisse, aussi réservée à la production. Par la suite, de nouveaux bâtiments seront construits, pour créer une sorte de complexe de restauration incluant un magasin d’alcools AiR, des salons de dégustation et un restaurant.
« Le restaurant, je fais ça pour faire vivre une expérience », a dit M. Mantha. Il explique vouloir offrir une expérience culinaire de qualité à un prix moyen.
Après le restaurant, M. Mantha veut aussi ajouter la machinerie pour mettre ses produits dans des contenants, puis finalement créer encore un nouvel espace pour entreposer les produits.
Hawkesbury, puis le monde
L’idée pour la première distillerie Artist in Residence à Gatineau a vu jour en 2016. Depuis, la distillerie fabrique autour de 50 produits différents dont une vingtaine se trouvant à la SAQ. Les autres sont vendus exclusivement à la distillerie de Gatineau.
Déjà, M. Mantha voulait étendre le projet. Il a expliqué avoir eu le choix entre les villes de Hawkesbury et Arnprior, mais avoir choisi Hawkesbury pour son côté francophone. Maintenant, il veut faire connaitre la ville. « Je pense qu’on est en train de mettre une étampe ici », a-t-il affirmé.
Puis, les plans sont déjà en marche pour l’ouverture d’une troisième distillerie à Harborcreek en Pennsylvanie. M. Mantha a confié que la distillerie de Harborcreek est en fait une copie de celle de Hawkesbury mais avec quelques ajustements pour l’optimiser. La production devrait commencer dans environ deux ans.
Mais le rêve de Pierre Mantha est encore plus grand. Il affirme vouloir 50 distilleries à travers le monde, dont trois au Canada et cinq aux États-Unis.