Le syndicat représentant le personnel non enseignant des écoles de la CSDCEO dans l’est de l’Ontario affirme que le district scolaire traîne les pieds dans les négociations d’un nouveau contrat.
«Nous négocions depuis décembre 2022», a déclaré Gaëtane Caron, la présidente de la section locale 4155 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
La section locale a tenu un rassemblement mardi soir, le 24 octobre, devant le bureau de L’Orignal du Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO). Environ 40 membres se sont présentés au rassemblement et ont passé entre une demi-heure et une heure à l’entrée du bureau du CSDCEO, brandissant des bannières et recevant des coups de klaxon de la part des conducteurs de certaines voitures et de certains camions de transport de marchandises qui passaient par là.
Une trentaine de membres du syndicat, menés par Mme Caron, sont ensuite entrés dans le bâtiment du CSDCEO, où le conseil d’administration du district scolaire était en session. Ils ont présenté une pétition de 200 signatures au conseil, exigeant que le CSDCEO négocie de bonne foi et conclue un nouveau contrat avec les membres du SCFP de l’est de l’Ontario.
Les deux questions en suspens pour le syndicat concernent les demandes du CSDCEO de pouvoir sous-traiter certaines tâches effectuées par le personnel non enseignant. Mme Caron a déclaré que les termes de l’accord existant entre le SCFP et le CSDCEO interdisent au district scolaire de sous-traiter le travail du personnel non enseignant.
L’autre problème est que les membres du SCFP de l’est de l’Ontario n’ont pas encore reçu l’augmentation de salaire d’un dollar de l’heure, promise dans le cadre de l’accord négocié en novembre de l’année dernière entre le syndicat, le gouvernement provincial et le Conseil des associations de conseillers scolaires (CACS). L’augmentation d’un dollar de l’heure devait avoir lieu chaque année de 2022 à 2026.
L’augmentation salariale fait partie de la convention collective centrale entre le SCFP et la province, qui traite de l’aspect financier du contrat syndical, y compris les taux de salaire, les congés payés et d’autres questions financières. Mais les membres du SCFP ne peuvent pas bénéficier de l’augmentation de salaire tant que la partie locale de la convention n’est pas réglée. Celle-ci traite de toutes les questions non financières, comme la sous-traitance, et le CSDCEO lui-même est responsable des négociations sur ces questions.
La dernière séance de discussion de cette année entre le SCFP et le CSDCEO sur la partie locale du contrat a eu lieu le 19 septembre. La prochaine séance aura lieu le 22 novembre. Mme Caron a refusé de spéculer sur ce que le syndicat pourrait faire si cette séance se terminait par une impasse.
«Je ne peux pas dire si nous ferons grève, a-t-elle déclaré. Nous essayons de faire pression sur le conseil scolaire en ce moment.»
La section locale 4155 du SCFP représente 260 personnes, employées dans 33 écoles du CSDCEO dans l’est de l’Ontario, qui occupent des postes non enseignants. Cela comprend les secrétaires, les réceptionnistes, les commis de bureau, les bibliothécaires, les concierges, les techniciens de réseaux informatiques, les surveillants et les superviseurs de bâtiments, ainsi que d’autres postes. Les écoles qui pourraient être touchées si le syndicat décidait de faire la grève sont situées à Alexandria, dans le canton d’Alfred-Plantagenet, à Casselman, dans le canton de Champlain, dans la ville de Clarence-Rockland, à Cornwall, à Crysler, dans le canton de Hawkesbury-Est, à Hawkesbury, à Long Sault, à Moose Creek, à North Lancaster, dans le canton de Russell et dans la municipalité de La Nation.