CAPRAC est monté à la tribune pour présenter sa proposition de financement des opérations, qui lui permettrait d’offrir encore plus d’opportunités artistiques à la communauté.
Le Conseil des arts de Prescott-Russell (CAPRAC) a présenté sa proposition de financement opérationnel au conseil des Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR) lors de la réunion régulière du 24 août. Présentée par Margo Malboeuf, coordonnatrice principale du CAPRAC, la présentation a souligné la position du CAPRAC en tant que défenseur et expert bilingue de la communauté artistique de Prescott-Russell. À l’heure actuelle, l’organisme compte en moyenne environ 650 heures de bénévolat au cours des 12 derniers mois, et les membres paient ce qu’ils peuvent, soit entre 20 $ et 30 $ en moyenne.
Mme Malboeuf a décrit deux modèles différents pour la proposition de financement. Le modèle de maintien permettrait à CAPRAC de continuer à offrir son niveau actuel de services, ce qui comprend la publicité des événements artistiques, des activités et des initiatives, le soutien des projets individuels et communautaires, la promotion des membres, des partenaires et des municipalités, le maintien de ses systèmes essentiels tels que sa plateforme de vente, sa base de données et ses ressources professionnelles, et l’accessibilité de tous ses efforts à tout le monde.
Le modèle de croissance comprendrait tous les services continus du modèle de maintenance, mais il permettrait également à CAPRAC de faciliter le développement professionnel de son personnel, d’augmenter le nombre de membres et les ventes, et d’étendre ses services pour ajouter trois nouveaux programmes communautaires.
« Nos mini-galeries municipales identifieraient les entreprises locales prêtes à accueillir une exposition tournante des artistes de CAPRAC », a-t-elle déclaré. « L’objectif de ce programme est d’introduire l’art dans les espaces publics et d’accroître la représentation de CAPRAC dans la communauté, tout en favorisant l’engagement et la participation des résidents et des entreprises locales ».
Le programme culturel serait l’occasion de collaborer avec d’autres organisations de la région qui travaillent à l’élaboration d’initiatives et d’expériences culturelles. Il soutiendrait les jeunes en les exposant, en les sensibilisant et en promouvant l’inclusion et la diversité.
« L’agriculture étant un aspect important de notre patrimoine régional, l’élaboration et l’administration d’un nouveau programme axé sur le patrimoine soutiendraient les producteurs et cultivateurs locaux en tant que créateurs, en mettant en valeur les traditions de l’agriculture », a-t-elle déclaré. « L’objectif de ce programme serait d’encourager la collaboration entre les secteurs des arts, de la culture et du patrimoine en développant les liens et l’intégration des producteurs dans notre réseau d’artistes et de créateurs ».
Cette mesure, ainsi que d’autres, permettrait d’accroître les compétences et le professionnalisme du personnel, d’augmenter les adhésions et les ventes grâce à une plus grande visibilité, et d’obtenir des fonds supplémentaires grâce à des opportunités externes additionnelles. Elles permettraient également à CAPRAC de marquer son 10e anniversaire par une célébration des artistes, des centres culturels et des sites patrimoniaux de la région.
Le modèle de maintien a été défini à 152 000 $ en financement opérationnel sur trois ans, ce qui inclut un ajustement annuel de trois pour cent pour l’inflation et permet d’obtenir 21 500 $ en revenus supplémentaires.
Le modèle de croissance a été défini à 169 000 dollars en financement opérationnel sur trois ans, incluant également un ajustement annuel de trois pour cent pour l’inflation, et prévoit 32 700 dollars de revenus supplémentaires provenant de l’augmentation des adhésions, des ventes et des ressources pour faire des demandes de financement.
Plusieurs conseillers ont exprimé leur soutien à l’option A, le modèle de croissance, mais le conseil a également reconnu qu’il n’avait pas encore discuté du budget annuel et qu’il ne pouvait donc pas s’engager à ce stade. Le conseil a proposé de reporter la décision jusqu’à la fin de la discussion sur le budget.