Anastasiia Lavrynets est ukrainienne et vit à Grenville-sur-la-Rouge où elle ne manque aucune occasion pour faire rayonner la culture de son pays.
Elle se définit comme méthodologiste et coordonnatrice éducative dans un collège en Ukraine. L’idée de quitter sa terre natale a germé depuis le début de la guerre russo-ukrainienne du Donbass en 2014. Mme Lavrynets habitait près de la zone de tension, mais sa vie va basculer à la suite d’un voyage au Québec.
En 2019, elle était à la tête d’un groupe de jeunes élèves ukrainiens venus se produire au Séminaire du Sacré-Cœur à Pointe-au-Chêne, dans la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge.
Durant son séjour, elle dit relever beaucoup de similitudes entre la culture québécoise et celle de son pays d’origine. «On a les mêmes principes, les mêmes valeurs. Les Québécois sont très ouverts, ils peuvent partager et peuvent accepter beaucoup de choses», a estimé l’Ukrainienne. Elle était ainsi prête à poser ses valises dans la province.
Offre d’emploi
«On a parlé avec le directeur et j’ai su que l’école cherchait quelqu’un pour travailler ici. J’ai dit oui, que je voulais déménager et travailler dans cette école. Pour l’emploi recherché, j’ai beaucoup d’expérience parce que, en Ukraine, j’ai créé beaucoup de programmes. J’étais méthodologiste et coordonnatrice éducative», a expliqué Mme Lavrynets.
Aujourd’hui, elle coordonne le programme international du Séminaire du Sacré-Cœur, qui permet aux jeunes étrangers de venir étudier dans l’établissement.
L’Ukrainienne est aussi active sur le plan culturel et participe à plusieurs événements organisés dans la région. C’est ainsi qu’on l’a retrouvée dernièrement à la Fiesta Agriculturelle.
Lors de cet événement organisé par le Centre pour l’immigration en région (CIR), Anastasiia Lavrynets a chanté et fait danser les gens, tout en leur présentant quelques traits de la culture ukrainienne et en racontant la guerre, qui déchire son pays natal.