Cliniques mobiles à Alfred et Plantagenet

Par Frédéric Hountondji - EAP
Cliniques mobiles à Alfred et Plantagenet
Les cliniques ont lieu à Alfred, au parc Larocque, et à Plantagenet, au parc Chesser. -photo Archives (Photo : Éditions André Paquette)

Des cliniques mobiles se déroulent cet été à Alfred et à Plantagenet pour améliorer la santé mentale et s’attaquer à la toxicomanie.

«C’est une heure de consultation gratuite avec des psychothérapeutes. Si le psychothérapeute et la personne décident qu’ils ont besoin de plus de services, on va les aiguiller dans la communauté pour répondre à leurs besoins», a expliqué Caroline Prévost, de l’équipe de santé familiale de Plantagenet.

Dans son exposé présenté en juin dernier à la réunion du conseil du Canton d’Alfred et Plantagenet, elle a souligné que dans la région, beaucoup de patients ont des traumatismes intergénérationnels. Ils souffrent de toxicomanie ou sont victimes d’abus sexuels et de violences domestiques.

L’an dernier, l’équipe de Mme Prévost a élaboré un questionnaire sur la santé mentale, dont 333 ont été remplis par des patients.

«Gros problème de trauma»

«Lorsque vous répondez 4 et plus sur un questionnaire de 10 questions, ça veut dire que vous êtes en prévalence pour avoir des maladies chroniques ou avoir des problèmes de santé mentale. Et puis sur ces 333 questionnaires, 37% de nos patients avaient des 4 et plus», a rapporté l’exposante, tout en spécifiant qu’il y a un gros problème de santé mentale et de traumatisme dans la région.

Elle mentionne que les patients qui ont des traumatismes sont souvent affectés par des maladies chroniques comme le diabète et des maladies cardiovasculaires. Ils deviennent des cas difficiles à gérer et peuvent souffrir d’itinérance.

Notons par ailleurs que les cliniques sont ouvertes grâce à des fonds donnés par le ministère de la Santé. «Notre équipe n’est pas suffisante pour répondre aux besoins de nos patients et puis pour répondre aux besoins de la communauté (….)  On a donné des fonds à l’hôpital de Hawkesbury, à des partenaires de la santé mentale pour avoir des cliniques », a révélé Mme Prévost.

Les cliniques ont lieu à Alfred, au parc Larocque, et à Plantagenet, au parc Chesser. Les patients qui y ont droit sont ceux qui n’ont pas de médecins de famille ou ne bénéficient pas des services en question.

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