Les CUPR reçoit le plan de développement stratégique de la forêt Larose

Par Raymond Berthiaume
Les CUPR reçoit le plan de développement stratégique de la forêt Larose
Larose Forest plan

Lors de la réunion du comité plénier du 8 mars, le conseil des Comtés unis de Prescott-Russell (CUPR) a reçu un rapport du consultant en gestion Denis Brisebois concernant le plan de développement stratégique de la forêt Larose. Le plan a été reçu et sera voté lors de la prochaine réunion ordinaire.

Le plan de développement stratégique s’étend sur une période de cinq ans, de 2023 à 2027, et informera les décisions prises concernant la forêt Larose. Le plan s’articule autour de cinq critères principaux : une offre importante d’activités, l’approbation des résidents et des visiteurs, une croissance régulière de l’achalandage, l’analyse du marché concurrentiel et l’intersection de la foresterie et du tourisme.

Brisebois a présenté quatre régions de la forêt Larose et les activités qui y sont actuellement organisées. L’aire principale, près de Limoges, comprend un centre d’accueil, un pavillon de pique-nique, des installations de location et des toilettes. C’est le point de départ des sentiers de vélo de montagne, de randonnée pédestre, d’équitation, de ski, de raquette et de traîneau à chiens. L’aire secondaire près de Bourget est à peu près la même, mais plus petite, et les deux aires tertiaires sont des points de départ pour les sentiers de VTT et de motocross.

Il passe ensuite à l’analyse de la satisfaction des visiteurs, notant qu’il ne semble pas y avoir de problèmes majeurs dans la région. Le rapport indique que 67 % des visiteurs sont très satisfaits, 30 % sont assez satisfaits et seulement 3 % sont insatisfaits. Cela se reflète dans l’analyse de la croissance, qui indique que bien qu’il n’y ait pas de comptage de la fréquentation, les observations sur le terrain démontrent une croissance continue du nombre de visiteurs, en particulier depuis le début de la pandémie.

Brisebois a noté que près de la moitié des visiteurs viennent d’Ottawa, et comme Ottawa continue de se développer en tant que centre culturel et gouvernemental majeur, le bassin potentiel de visiteurs continuera également de s’accroître. Si l’on ajoute à cela le désir croissant d’activités de plein air, M. Brisebois estime que la forêt de Larose est en très bonne position en ce qui concerne la croissance future. Le marché local, qui s’étend sur un rayon de 40 kilomètres autour de la forêt et qui comprend Ottawa, compte une population de visiteurs estimée à 398 000 personnes. Le marché régional, qui s’étend sur un rayon de 80 kilomètres, compte une population de visiteurs estimée à 1 032 000 personnes.

En ce qui concerne la concurrence, M. Brisebois a présenté une carte des grandes zones naturelles situées à proximité. Selon lui, même s’il y a de nombreux concurrents à proximité, ils sont suffisamment espacés pour ne pas se menacer les uns les autres ou menacer la forêt Larose.

Enfin, M. Brisebois a exploré les partenariats actuellement en place pour la forêt. Plusieurs clubs sportifs louent des sentiers aux CUPR, mais les visiteurs doivent être membres de ces clubs pour y accéder. Ces clubs génèrent des revenus, mais les prix varient d’un club à l’autre, et certains sont des abonnements annuels plutôt que des frais mensuels ou à l’utilisation. Les activités gérées directement par les CUPR sont gratuites, ce sont des dépenses qui ne rapportent pas de revenus. La gratuité est maintenue grâce aux revenus de l’exploitation forestière, et les décisions en matière de loisirs doivent tenir compte des activités forestières et de l’exploitation.

Cependant, cet état d’esprit «la forêt d’abord, les loisirs ensuite» a pour conséquence que les activités récréatives ne font l’objet d’aucune publicité autre que le bouche à oreille. M. Brisebois a indiqué que la commission des forêts avait envisagé plusieurs options, notamment la mise en œuvre d’un changement majeur en faveur des activités récréatives et la commercialisation des activités à perte afin d’attirer davantage de visiteurs.

À l’heure actuelle, le comité a opté pour une ligne de conduite entre l’amélioration du statu quo et la réorientation vers les activités récréatives. Il s’agira notamment de développer les activités de plein air, d’assurer l’entretien des sentiers, d’améliorer l’expérience client et de fournir davantage de ressources pour développer l’expérience touristique.

Le rapport a été soumis au conseil des CUPR pour examen lors de la prochaine réunion ordinaire.

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