Le chef des pompiers du canton, Bryce Luker, a présenté la demande au conseil lors de sa réunion du 13 février. Le bureau du coordonnateur communautaire de la gestion des urgences (CCGU) cherche à savoir si des municipalités seraient intéressées à devenir des communautés d’accueil pour les évacués potentiels, en cas d’inondations et de feux de forêt.
La demande du CCGU portait sur la nécessité de trouver des abris temporaires pour les résidents des communautés des Premières Nations touchées par des catastrophes naturelles, et qui ne disposent que de peu ou pas d’installations d’hébergement d’urgence. Ce que le CCGU recherche, ce sont des municipalités disposant d’installations telles que des centres communautaires ou des arénas, équipés de salles de bains et de cuisines de base, qui pourraient fournir un endroit où les personnes évacuées, qu’il s’agisse d’individus ou de familles, pourraient vivre et dormir jusqu’à ce qu’elles puissent retourner chez elles ou trouver un logement temporaire chez des parents ou des amis ailleurs.
Le chef Luker a fait remarquer que lors de la violente tempête de vent qui a balayé l’est de l’Ontario et l’ouest du Québec en mai dernier, le canton s’était montré disposé, dans une certaine mesure, à aider à trouver des abris temporaires pour certaines familles dont les maisons avaient été endommagées par des arbres tombés ou privées d’électricité à cause de la tempête.
Le chef Luker a indiqué que le centre communautaire de Chute-à-Blondeau dispose de salles de bains et de douches, ainsi que d’une petite cuisine, et qu’il pourrait offrir des espaces de couchage temporaires aux personnes évacuées en ajoutant quelques lits de camp.
Les membres du conseil ont exprimé leur soutien à l’idée de fournir de l’aide, lorsque cela est possible, aux personnes qui se retrouveront sans abri à l’avenir, en raison de catastrophes naturelles. Mais le conseil a décidé que, pour l’instant, le canton décidera au cas par cas de ces demandes d’aide pour un abri d’urgence.