Au cours de sa dernière réunion ordinaire, le conseil des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) a examiné une présentation et une étude portant sur la conversion de l’établissement de soins de longue durée existant de Prescott-Russell en logements abordables. L’étude, préparée par Colliers Project Leaders, a exploré trois options différentes pour le bâtiment : convertir l’installation existante, démolir l’installation existante pour en construire une nouvelle ou simplement vendre l’installation et ne pas poursuivre le projet.
La structure existante est en bon état, à l’exception de quelques modifications qui devraient être apportées afin de respecter les codes de construction actuels. L’aménagement intérieur nécessiterait d’importants changements, une remise à neuf serait nécessaire pour étanchéifier et isoler correctement les murs et le toit ainsi que pour remplacer le système de climatisation. Cette option permettrait de construire cinq unités de deux chambres à coucher, 28 unités d’une chambre à coucher, 33 unités de garçonnière et 24 unités d’abri, soit un total de 90 unités.
Selon la présentation, la remise à neuf aurait un coût de développement estimé à 58 910 947 $. Elle prévoit 17 206 400 $ de fonds propres, avec une dette de 41 704 547 $. Une installation rénovée rapporterait un revenu brut estimé à 898 343 $, moins les dépenses d’exploitation estimées à 341 191 $, soit un revenu d’exploitation total de 557 152 $.
Une nouvelle construction permettrait de disposer d’un nombre beaucoup plus important d’unités et d’un contrôle total sur la disposition et les matériaux utilisés. Un total de 115 unités d’une chambre à coucher et 104 unités de célibataires a été présenté dans le diaporama, pour un total de 219 unités de logement abordable. Le coût reflète le plus grand nombre d’unités, avec un coût total de développement estimé à 85 209 043 $. Une nouvelle construction aurait des capitaux propres estimés à 24 779 555 $, avec une dette de 60 429 488 $.
Cependant, la nouvelle construction rapporterait également un revenu brut beaucoup plus important, estimé à 2 215 711 $ moins les dépenses d’exploitation de 841 527 $. Le revenu net de l’option de remise à neuf est donc plus du double, soit 1 374 184 $.
La remise à neuf de l’installation entraînerait un bénéfice estimé à 10 000 $ par unité contre une dette de 18 000 $ par unité, et les CUPR ont actualisé l’option telle quelle. À moins que des changements ne soient apportés à l’option, ils ont déclaré qu’elle ne serait probablement pas envisagée.
La simple vente de l’établissement rapporterait environ 4 900 000 dollars. L’exploiter en tant que maison de retraite privée nécessiterait l’obtention d’une licence du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Il serait donc difficile de trouver quelqu’un pour le reprendre simplement à ce titre.
La construction d’un nouvel établissement était l’option la plus favorable pour le conseil, bien que les tendances du marché puissent changer et mener à une reconsidération. La présentation a été acceptée dans le compte rendu pour une date ultérieure.