La conseillère Jeanne Charlebois a présenté une motion d’appui à la Maison Interlude House (MIH) lors de la séance du conseil du 13 février. La motion a reçu un appui unanime.
«Je trouve cette situation inacceptable», a déclaré Mme Charlebois.
La MIH célèbre cette année son 40e anniversaire en tant qu’organisme de services sociaux à but non lucratif qui se consacre aux problèmes de violence familiale, notamment en exploitant un refuge pour les femmes et les enfants des régions de Prescott-Russell et de Stormont, Dundas et Glengarry qui cherchent à échapper à une situation de violence familiale. L’agence offre également plusieurs programmes de sensibilisation et de consultation, disponibles en français et en anglais, pour soutenir les femmes qui tentent de se sortir d’une situation de violence, mais qui n’ont peut-être pas besoin de se rendre dans un refuge.
Les statistiques de l’agence montrent que ses différents programmes ont traité plus de 500 cas individuels chaque année, par le biais de ses six bureaux satellites dans la région des cinq contés. La MIH travaille actuellement à l’élaboration de plans pour la construction d’un projet de 24 unités de logement de seconde étape, afin d’offrir aux femmes victimes d’abus un logement abordable «pour leur permettre d’avoir une stabilité et un soutien» pendant qu’elles font des plans pour un nouvel avenir autonome.
«Les programmes de logement de deuxième étape sont reconnus au Canada comme une étape essentielle de la lutte contre la violence, indique une note d’information de la MIH, afin d’empêcher les victimes de retourner dans un environnement abusif en raison de leur insécurité financière.»
La MIH travaille depuis cinq ans sur le plan de son projet de logement de seconde étape, avec le soutien des Comtés unis de Prescott et Russell, du député Francis Drouin et de divers organismes communautaires. L’an dernier, le canton de Russell a offert de vendre à la MIH une parcelle de terrain municipal, évaluée à 470 000 $, au prix coûtant, à titre de contribution en nature au projet. L’agence a acheté le terrain, obtenu la modification de zonage nécessaire et commencé à travailler sur un plan de conception.
«Il ne s’agit pas d’une collecte de fonds magique, a déclaré le conseiller Antonios Tsourounakis, en exprimant son soutien à la motion de Mme Charlebois. Il s’agit d’un projet éprouvé qui fonctionne.»
Le seul obstacle au projet de la MIH est maintenant d’obtenir le soutien financier de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). L’agence fédérale a rejeté la demande de financement de la MIH à trois reprises.
La résolution du conseil de Hawkesbury exige que le gouvernement fédéral, par l’entremise de la SCHL, ou le gouvernement provincial fournisse une aide financière au projet de la MIH, qui vise à offrir aux femmes cherchant à échapper à la violence familiale, un logement temporaire abordable jusqu’à ce qu’elles soient en mesure de passer à autre chose.