«Il est important pour nous d’accueillir les nouveaux arrivants à bras ouverts», a déclaré Mme Maryse Birmingham, l’une des conférencières invitées lors d’une conférence sur les questions culturelles, Nos traditions et notre avenir, tenue le 26 novembre à Hawkesbury, à l’École élémentaire publique Nouvel Horizon.
Le conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO) a organisé la conférence, en partenariat avec la ville de Hawkesbury et avec Immigration, Réfugiés et Citoyens Canada. La conférence était axée sur la présentation et la discussion de la culture et de l’immigration, tant dans le passé et le présent que dans l’avenir. Mme Birmingham et d’autres conférenciers invités ont fait remarquer que la politique et les actions du Canada en matière de culture et d’immigration ne relèvent pas de la seule responsabilité des gouvernements fédéral ou provinciaux.
«Tous les membres de la communauté ont un rôle important à jouer pour promouvoir l’inclusion (culturelle) et faire en sorte que les nouveaux arrivants se sentent les bienvenus», a déclaré M. Gilles Fournier, administrateur du CEPEO pour le district de Prescott (Hawkesbury, Hawkesbury Est, canton de Champlain et canton d’Alfred-Plantagenet).
Accueillir les nouveaux arrivants
Mme Birmingham, directrice de l’Organisme communautaire des services aux immigrants d’Ottawa, a participé à plusieurs études sur les questions d’immigration francophone. Elle a parlé de l’histoire de l’immigration au Canada, en mettant l’accent sur les efforts actuels pour attirer davantage d’immigrants francophones au Canada, afin qu’ils s’installent au Québec, dans l’Est de l’Ontario et dans d’autres régions du Canada où il existe d’importantes communautés francophones. Elle a fait remarquer que les enfants d’immigrants nouvellement arrivés ont souvent plus de facilité à s’adapter à leur nouveau pays.
«L’école est l’âme et le véhicule de la transmission de la culture», a-t-elle dit. Mme Birmingham a noté qu’il doit y avoir un respect mutuel des deux côtés pour les traditions culturelles de l’autre.
«C’est à nous de promouvoir et d’encourager la fusion de ces deux cultures, a dit Mme Birmingham, et de promouvoir l’égalité pour tous».
Le résultat, a-t-elle noté, est un Canada meilleur et plus fort grâce à la diversité culturelle.
Les Premières Nations
La conférence a également porté sur le rôle des Premières Nations du Canada dans le développement du pays, sur l’histoire de l’interaction entre les colons et les peuples autochtones et sur la façon dont les Premières Nations ont été traitées par les politiques des gouvernements fédéral et provinciaux, y compris la création du système des pensionnats.
Les conférenciers invités pour cette partie de la conférence étaient Mme Brytnee Brough, artiste et enseignante mohawk, originaire de Tyendinaga et vivant maintenant dans la région de Windsor/Essex ; Mme Anita Tenasco, enseignante et directrice de l’éducation pour le Kitigan Zibi Anishinabeq ; et Mme Diane Campeau, consultante sur les questions d’éducation autochtone, titulaire d’un doctorat en éducation de l’Université de Sherbrooke et actuellement professeur invité à l’Université d’Ottawa.
Entre les sessions de discussion, la conférence a proposé des expositions d’informations culturelles, une démonstration de la danse traditionnelle du cerceau et un défilé multiculturel.