Le pont, d’une hauteur de 74 mètres, a été le théâtre de plusieurs tentatives de suicide depuis son inauguration en 2011. Le pont passe par-dessus un tronçon de la rivière Rouge et est situé dans une zone très escarpée, difficilement accessible pour les opérations de secours. Il s’agit d’un des ponts ayant les plus hautes piles au Québec.
Le conseil de Grenville demande aussi au MTQ de mettre des barrières de sécurité à chaque bout du pont afin de détourner la circulation de façon sécuritaire vers les chemins Scotch et Avoca en cas d’incident, de construire un chemin d’accès longeant l’autoroute pour faciliter l’intervention des premiers répondants et de procéder à l’installation d’un système de surveillance vidéo sur le pont ou aux abords du pont. On espère aussi l’installation d’interphones d’urgence en lien direct avec la sûreté du Québec pour assurer une intervention rapide en cas d’urgence.
«Le ministère des Transports du Québec évalue actuellement la situation. Il appert que les grills anti-suicide peuvent comporter des contraintes en matière de déneigement et d’inspection des structures avec la nacelle selon la responsable du ministère de la région des Laurentides, affirme un rapport du Bureau du Coroner en date de septembre 2021. Néanmoins, une surveillance par caméra serais une mesure envisageable.» Le rapport recommande au ministère l’installation des barrières de sécurité.